Version 3 : Mélenchon, Hidalgo, Taubira,…tous ces candidats défenseurs du Capital aux différences millimétrées, nous imposent le seul imaginaire politique étriqué du moment : sortons en... !
Article rédigé par Brigitte Bouzonnie
“La Bourgeoisie a réussi à conquérir de haute lutte le pouvoir politique” (sic) écrit Karl Marx dans Le Manifeste du Parti Communiste, édition de la Pléiade, Gallimard, 1963. Cette analyse est fondamentale pour comprendre la société française 2021. Tout ce que nous vivons aujourd’hui sous le nom de “campagne électorale”, “élections présidentielles”, en résulte.
Hidalgo, Taubira, Mélenchon, Pécresse, Macron, Zemmour, Roussel,…, tous ces candidats jumeaux défenseurs du Capital que l’on nous impose aujourd’hui : candidats minables, misérables, pitoyables, insignifiants, consternants, calamiteux, affligeants, déplorables, navrants, exécrables, méprisables, en deçà du médiocre, ripolinés, aux différences millimétrées, et qui constituent, qu’on le veuille ou non, le seul imaginaire politique disponible du moment, c’est la culture bourgeoisie hégémonique, cherchant avant tout à sauver le Capital financier, qui nous impose ce triste espace des possibles intellectuel et politique. Il vaudrait mieux parler d’espace des impossibles.
Comme analyse Alain Badiou : “Moi je pense que si on entend par démocratie parlementaire, ce que nous entendons tous sous ce nom, c’est à dire une politique fondée sur la représentation élective et la représentation gouvernementale de la masse des gens par un petit nombre de politiciens, généralement professionnels, au bout du compte, cette formule convient très bien au capitalisme : je ne vois aucune contradiction. D’ailleurs, s’il y avait contradiction entre les deux, il y a belle lurette que nous le saurions…” ( vidéo Youtube 2012).
Non à la fausse démocratie bourgeoise, dont le seul objectif, à travers des programmes sensés être “opposés”, est de défendre la capitalisme mondialisé pourri dans lequel nous croupissons tous depuis 40 ans.
Par exemple, la Bourgeoisie politique, représentée par un Mélenchon, n’a d’autre objectif véritable que de sauver le capitalisme macronien, quitte pour cela, à faire un “programme 2022”. Il offre quelques nuances sans risques, inoffensives à la brutalisation des rapports sociaux imposés par Macron depuis 2017. Et à la mise à mort de masse du Peuple français mise en oeuvre par la Macronie depuis 2020. “Désobéir à l’Union Européenne” au lieu de proposer de sortir de la zone euro en plan A. “planification écologique” à la place du vrai combat nécessaire contre les centrales nucléaires. Simple lutte contre les “passoires thermiques” en lieu et place du blocage des prix de l’énergie et de l’essence, que réclame notre programme “Pouvoir au Peuple”, sur le modèle de ce qui a été fait au lendemain de la seconde guerre mondiale, dans une France sans carreau aux fenêtres à cause des bombardements.
Dans son programme et ses meetings, pas un seul mot critique sur le taux de chômage proche de 23% (cf article d’Elucid du 14 décembre 2021), quand Macron fait croire fallacieusement qu’il est à 8%. Et que nous sommes proches du “plein emploi” (sic).. Pas un seul mot critique contre tout ce que nous vivons depuis deux ans : c’est à dire la pandémie de Covid voulue par le camp mondialiste depuis les années 2000/2010. Un rapport de la Fondation Rockfeller annonçant en 2010 une pandémie mondiale avec énormément de morts, comme l’explique Pierre Hillard dans une vidéo de juillet 2021.
Pas un mot contre la dictature vaccinale tueuse génératrice de thromboses et de crises cardiaques, décidée de façon cynique par Castex/Véran et Macron, afin de tuer massivement une partie de la population française. Selon l’Agence européenne du médicament, on compte 15 000 morts de la vaccination anti Covid dans l’Union Européenne. Hier aux Antilles, Mélenchon a eu le toupet incroyable de dire que “l’obligation vaccinale était inapplicable”(sic), comme seul commentaire de l’annonce de Castex. Mais, à supposer que la dictature vaccinale s’applique, Mélenchon serait content de cette décision : ce qui montre le caractère microscopique de ses critiques !
La Bourgeoisie politique de gôche confisque tout le discours politique de “gôche”. Elle nous impose la fausse nécessité d’un “scrutin” truqué d’avance par les serveurs DOMINION et SCYTL, sur le modèle de l’élection de 2017 qui a vu l’arrivée de Macron par fraudes massives à l’Elysée. La Bourgeoisie de “gôche” nous impose d’avoir des “députés” corrompus, achetés à prix d’or par Macron. Députés qui ne nous défendent même pas, comme on l’a vu lors de la bataille contre la casse du code du travail de l’automne 2017, où Mélenchon et ses sbires ont arrêté de manifester du jour au lendemain, au seul motif misérable, que “Macron avait le point”(sic). Et à l’occasion du mouvement des Gilets Jaunes de novembre 2018, Mélenchon et Autain prétextant que les gilets jaunes votaient Front National. Nous sommes prisonniers, ligotés par leur imaginaire étriqué : “la révolution par les urnes” et autres foutaises de première.
Nous sommes aussi prisonniers d’un “programme politique”, excluant tout autre programme possible.
Comme analyse la chercheuse en sciences politique Cécile Braconnier, l’abstention en 2017, non seulement a touché sévèrement les jeunes et les catégories populaires : un jeune sur deux s’est abstenu aux élections présidentielles et législatives de 2017. Mais il existe aussi une nouvelle abstention “trans-classe”, qui s’ajoute à cette abstention traditionnelle. Nul doute qu’en 2022, cette abstention trans-classe sera encore plus importante qu’en 2017.
En clair, la démocratie parlementaire est déconsidérée : plus personne n’y croit !
Voilà pourquoi le Rassemblement “Pouvoir au Peuple” construit la première opposition extra parlementaire à Macron : la seule à défendre véritablement le Peuple français en danger de mort !
Rappelons que les Gilets Jaunes ont rédigé leur propre programme, qui défend très bien les classes populaires. Sans parler du programme en 35 points de notre Rassemblement “Pouvoir au Peuple”, proposant notamment la suppression de la démocratie parlementaire, c’est à dire la suppression de tous les parlementaires. Place au Pouvoir à la base, afin de décider des choix de production et de consommation.
Comme on disait dan les années 70 :
ON A RAISON DE SE REVOLTER !