Julien Dray, une vie entière aux frais du contribuable !
Article rédigé par Alain Falento et Brigitte Bouzonnie le 10 août 2023
S’EMPIFFRER À S’EN FAIRE PÉTER LA PANSE TOUT EN DÉTOURNANT L’ARGENT DES CAISSES D’ÉTUDIANTS POUR S’ACHETER DES MONTRES DE LUXE, CUMULER DES MANDATS D’ÉLUS POUR VÉROLER UN PEU PLUS LES INSTITUTIONS, TOUT ÇA AUX FRAIS DU CONTRIBUABLE FRANÇAIS… JE VOUS PRÉSENTE JULIEN DRAY, LE PÈRE SPIRITUEL DU LOUKOUM-DÉPUTÉ MEYER HABIB
Julien Dray : une vie entière aux frais du contribuable
Riposte Laique / by Alain Falento / August 11, 2023 at 10:40PM
1°)- Alain Falento : Alors que je regardais la chaîne Cnews, l’un des consultants attira mon attention plus que d’ordinaire : le Shrek de la télévision, à savoir ce cher Julien Dray.
Comme à l’accoutumée, Dray irradie le plateau de ses conseils et analyses avisés, distribue les bons et les mauvais points sur à peu près tous les sujets.
L’air profond, affecté, telle une pythie, Dray avertit et met en garde nos dirigeants.
Dray incarne tellement bien à lui seul le mal qui ronge la classe politique française depuis des décennies qu’il nous a semblé intéressant de revenir sur son parcours.
Âgé de 68 ans, Dray n’a tout simplement jamais travaillé de toute sa vie, au sens où il n’a occupé que des fonctions au sein de partis politiques, ou d’associations subventionnées et politisées.
En somme, tout comme son ex-ami Mélenchon, il n’a absolument aucune idée de ce qu’est la vraie vie, celle des gens qui travaillent dans une entreprise privée, ou comme fonctionnaire.
Dray est un homme de gauche depuis toujours ; il a des convictions tellement profondes qu’il a balayé tout le spectre politique, de la Ligue Communiste Révolutionnaire jusqu’à à la “gauche caviar” de Mitterrand.
Étudiant, Dray comprend très tôt que devenir un politicien professionnel nécessite d’intégrer très rapidement la fabrique officielle à crapules d’extrême gauche, c’est-à-dire le syndicat étudiant Unef-ID (ancêtre de l’Unef).
Ne pouvant accéder à la présidence du syndicat, le poste étant déjà occupé par un autre triste sire présentant exactement le même profil parasitaire que lui, Jean-Christophe Cambadélis, il décide de rejoindre le Parti socialiste en 1981.
Il faut reconnaître à Dray d’avoir eu le nez creux, et d’avoir misé sur le bon cheval. Miser sur le PS en 1981 allait lui assurer son avenir financier jusqu’à la retraite.
Comme dans toute grande structure, parvenir à faire partie des cadors nécessite de se construire une niche politique, qui sera votre marque de fabrique.
Au début des années 80, Dray a immédiatement identifié un filon prometteur, qui aujourd’hui assure la subsistance de milliers de personnes : l’antiracisme.
En 1984, avec son ami Harlem Désir, qui deviendra un bon gros parlementaire européen socialiste pendant 15 ans, ils fondent la célèbre association SOS Racisme, dont il deviendra vice-président.
Il faut le reconnaître, SOS Racisme est un véritable succès entrepreneurial, une véritable institution, qui se gave de subventions publiques depuis 40 ans.
En se diversifiant dans la lutte contre l’antisémitisme, et la haine « anti-LGBT+ », l’association s’assure des revenus stables, dépassant le million d’euros annuels, en provenance directe des caisses de l’État français, des mairies, départements et régions.
Afin de le remercier de prendre bien soin de son électorat immigré, François Mitterrand décide de récompenser Dray en le parachutant dans l’Essonne lors des élections législatives de 1988.
Dray restera député de cette circonscription pendant près de 24 ans, jusqu’en 2012.
Afin de mettre du beurre dans les épinards, il cumulera sa fonction de député avec celle de conseiller régional d’Île-de-France, qu’il occupera sans discontinuer de 1998 à 2021.
Tout aurait pu se dérouler sans accroc jusqu’à la retraite, mais Dray a une passion cachée, extrême, dévorante, pour l’horlogerie, la maroquinerie et les stylos de luxe.
Tout le monde, au sein de l’association SOS Racisme, avait remarqué que Dray menait grand train, et commençait à se demander d’où venait l’argent.
Dray est tellement à cheval sur les grands principes de gauche, qu’il s’assied dessus, et les monte.
Apparemment, Dray confondait allègrement les comptes en banque des différentes associations qu’il présidait, avec ses comptes personnels, tardant parfois à rembourser.
TRACFIN est alerté par des paiements d’un montant étonnant, une enquête pour abus de confiance est menée, nombre d’organismes se demandent comment Dray s’est procuré 350 000 euros pour s’acheter des montres de luxe.
De même comment a-t-il obtenu les 38 000 euros nécessaires à l’acquisition d’une montre, dont la moitié payée en liquide ?
De plus, il apparaît que de nombreux achats ont été effectués avec une carte American Express Centurion.
La carte Centurion est tout simplement mythique, symbole de l’opulence absolue. Je dois avouer n’en avoir vu que deux fois dans ma vie, uniquement dans les mains de milliardaires.
Ce n’est pas vous qui choisissez d’avoir une Centurion, c’est la Centurion qui vous choisit. Il ne suffit pas d’être riche pour la posséder, il faut également être dispendieux.
Visiblement, les émoluments cumulés de député et de conseiller régional étaient suffisants pour accéder à cette merveille.
Plus surprenant encore, il apparaît que de nombreux acomptes pour des montres hors de prix ont été effectués par des sociétés qui, soit avaient leur siège social dans la circonscription de Dray, soit y avaient obtenu des marchés publics.
Ce faisceau d’indices concordants eût été plus que suffisant pour envoyer derrière les barreaux n’importe lequel d’entre nous, pour plusieurs années.
Dans d’autres pays on appellerait ceci de l’abus de bien social, recel d’abus de bien social et de la prévarication.
Dray, lui, s’en est tiré avec un simple rappel à la loi, vu qu’aucune plainte n’a été déposée.
La justice française est paraît-il indépendante…
Julien Dray, à l’instar de ses acolytes de tout bord (Jack Lang, Jean-Christophe Cambadélis) aura réussi l’exploit d’être parvenu à vivre toute son existence aux frais du contribuable français.
Au lieu de porter à la connaissance de tous les agissements de ces tænias de la vie politique française, les chaînes d’information comme CNEWS préfèrent les inviter sur les plateaux, et les rémunérer.
Alain Falento
Ce sont de vraies sangsues ..........C’est à vomir.
2°)-Brigitte Bouzonnie :
Excellente biographie de Dray. Et encore, Alain Falento, auteur de ces lignes, ne dit pas tout. En 1984, la “marche des beurs” va des Minguettes à Paris, encadrée par un prêtre et un pasteur. Du jour au lendemain, Dray fait oublier la “marche des beurs”, en créant à l'Elysée, sur les fonds publics, "SOS Racisme" : un faux mouvement anti racisme, n'agissant que dans la discrimination, à l'entrée des discothèques (cf livre rédigé par Thierry Blin : L’invention des immigrés, PUF, 2010).
Malgré cela, SOS Racisme rafle toutes les subventions publiques. SOS Racisme est une pure imposture, pour éclipser, renvoyer au rancart de l'immense la question sociale (chômage et pauvreté de masse), alors que le chômage explose au même moment, dans les années 1980 !