Journaliste aux ordres : lorsque Macron parle de son programme politique, il parle "de la liste des commissions"(sic) !
Article rédigé par Brigitte Bouzonnie en 2017 mais totalement d'actualité aujourd'hui
MACRON : QUAND LES JOURNALISTES "OFFICIELS" DECOUVRENT LES LIMITES DU PERSONNAGE...!
Macron a été invite au JT de TF1 dimanche soir. Il a précisé que tous ses ralliements, -Bayrou, Robert Hue, Cohn-Bendit, Berge, Le Drian, etc ne figureraient pas dans son éventuel gouvernement. En fait, ce ne sont que des potiches...!
Quand on se souvient des "émissions spéciales", des non stop jusque très tard dans la nuit consacrés par les chaines de l'info à ce qui était qualifie alors par "l'expert" en Macronlogie (celui qui en sait sur Macron plus que Macron lui-même) de "prise de guerre" (sic). Et que désormais, "Macron avait gagné"(re-sic), patati patata..., on rigole franchement d'une telle imposture : puisque, in fine, les vieilles biques politicardes ralliées à Macron n'auront aucun rôle de premier plan...!
Seconde information tirée de cet entretien avec Macron : Valerie Nataf, journaliste professionnelle depuis des lustres sur TF1, ne cachait pas son inquiétude "sur la capacité à gouverner et à avoir une majorité, de la part d'un homme (Macron) "ISSU DE LA SOCIETE CIVILE"(sic) : un excellent résumé du parcours de Macron, puisqu'il n'a été en tout et pour tout que 4 ans au PS, comme militant de base. Et qui, lorsqu'il parle de son programme politique, parle "de la liste des commissions"(sic), ce qui montre son ignorance totale des règles du suffrage universel, consistant à répondre, ou faire semblant de répondre, aux attentes populaires. Proposer un projet de société différent.
Ce qui me surprend, c'est d'entendre des journalistes "officiels", du Pouvoir relayer publiquement et sur une grande chaine, TF1, des inquiétudes que j'exprimais sur mon mur pour mes seuls amis.
Macron n'est pas capable d'être un Président de la République, il est totalement ignorant de l'intérêt général. Il n'a d'autre projet, une fois arrivé au pouvoir, que de se mettre au service de la Classe dirigeante. Liquider l'Etat keynésien, et toute velléité de réforme sociale : par exemple, sa reforme des retraites reviendrait a baisser les retraites du secteur public de 30%, vu qu'elles seraient calculées sur la base de 25 dernières années, et non plus sur la base des 6 dernières années. Comme les retraites du secteur prive ont été malheureusement réformées en 1993, du temps de Balladur. Nous on le sait, et on le répète jusqu'à plus soif sur Facebook. La nouveauté, c'est d'entendre les journalistes jusque la "totalement in love" avec Macron (TF1, Médiapart) découvrir, -enfin-, les limites du personnage. Or, chacun sait que Macron est maintenu en respiration artificielle par les médias : que ces derniers changent de discours sur lui : de Macron, il ne restera plus RIEN...!