"J'ai lu quelque part que les manifs étaient au contraire une soupape de sécurité" (sic).
Article rédigé par Brigitte Bouzonnie
1°)- Marie-Laure Becquelin : “J'ai lu quelque part que les manifs étaient au contraire une soupape. Qu'on donne au Peuple du Pain et des Jeux : mais qu'on devrait ajouter "et des Manifs". Je ne vois pas "le plus haut niveau devenir fébrile". D'ailleurs je ne vois pas "Le plus haut niveau" du tout... Je ne vois que leur laquais... qui file à Tahiti en total dédain des foules et de leur cris silencieux.
Le départ de Macron-petit-pion ne changerait rien au grand échiquier.
2°)- Brigitte Bouzonnie : Permettez-moi de ne pas partager votre analyse, lorsque vous écrivez : “J'ai lu quelque part que les manifs étaient au contraire une soupape. Qu'on donne au Peuple du Pain et des Jeux : mais qu'on devrait ajouter :"et des Manifs"(sic).
De tout temps, les révoltes populaires ont été les angoisses des Rois. Enfant, Louis XIV a du fuir le Louvre en pleine nuit, à cause de la Fronde (révolte d’aristocrates). Toute sa vie, durant son long règne jusqu’en 1715, il a imposé un autoritarisme exacerbé, pour se venger de cette rebellion de nobles, qui, en définitive, n’allait pas très loin.
La manifestation contre la réforme des retraites voulue par Sarkosy en 2009 a failli réussir. Elle comprenait, outre des manifs très suivies : 2,3 millions et 2,7 millions les 2 et 7 octobre 2009, des grèves très populaires dans les raffineriez de pétrole. Des français, même très modestes, envoyaient de l’argent aux grévistes pour “tenir”. Comme raconte Jean-Louis Borloo : “huit jours de plus, et Sarkosy cédait !”(sic). Si Bernard Thibaut n’avait pas été corrompu, le mouvement social aurait pu durer huit jours de plus, voire beaucoup plus…!
Le 24 juillet 2021, contre la dictature vaccinale, le chiffre de 2,5 millions de manifestants circulait à Matignon et au Ministère de l’Intérieur. Grosse panique de la part des conseillers ! Il ne faut pas croire les médias menteurs, nous bombardant de faux chiffres inoffensifs.
il ne faut pas croire aussi que les manifs sont de simples soupapes de sécurité : surtout lorsqu’elles sont corroborées comme aujourd’hui, par des grèves dans les hôpitaux et la fonction publique territoriale : par exemple, la grève des agents de la Ville de Paris.
Le Pouvoir redoute deux choses : les réseaux sociaux, pour lesquels il dépense une somme folle, rien que pour savoir ce qui se dit contre lui. Les manifestations populaires : voilà pourquoi les leaders syndicaux et politiques de “gôche” sont tous corrompus par le Pouvoir. Et ne défendent donc pas sincèrement le Peuple français, face au coronavirus.
La vérité, aujourd’hui, c’est que le Peuple est incontrôlable. En face, le Pouvoir est en roue libre.
Certes, le départ de Macron, bébé Clinton, ne réglerait pas la question des mondialistes dans le monde. Mais le Peuple français soufflerait, après quatre ans de dictature, et pourrait aspirer à une vie meilleure.