Introduction à la feuille de route de notre programme Pouvoir au Peuple
Texte rédigé le 27 janvier 2024 par Brigitte Bouzonnie
Ceux qui vivent sont ceux qui luttent” dit le grand Victor Hugo. Rien de plus juste : nous, militants politiques du Rassemblement Pouvoir au Peuple (1) vivons, car nous nous battons frontalement contre le capitalisme mondialisé mortifère, tel qu’il s’est imposé au Peuple français, à compter des années 1980. Avec son cortège de crimes : 1°)-Expéditions militaires impérialistes sanglantes et immorales initiées par Washington et l’OTAN : guerre en Yougoslavie de 1999, guerre en Libye de 2012, guerre en Ukraine de 2022…, au demeurant tristement soutenues par les dirigeants français. 2°)-Carcan européen imposé après-guerre par les Etats-Unis, condamnant le peuple français à la vassalisation vis à vis des Etats-Unis : la France passant du 6ème au 47ème rang. Le condamnant aussi à la rigueur et donc à la pauvreté à vie, afin de ne pas dépasser un déficit de 3% par an des crédits publics. 3°)-Mise à mort sociale de 8 millions de chômeurs et de 15 millions de pauvres, vivant en dessous du seuil de pauvreté, selon nos calculs. Mise à mort, qui plus est, occultée des télévisions et des partis politiques aux ordres. 4°)-Baisse vertigineuse des revenus des salariés français, avec une longue et éprouvante stagnation des salaires réels observée depuis les années 1980. 5°)-Gestion catastrophique du Covid en 2020 et obligation vaccinale génératrice d’effets secondaires mortels. Résultat : à ce jour, on compte 17 millions de morts du Covid dans le monde : soit un génocide hors du commun. Génocide jamais dénoncé, malgré son ampleur et sa gravité, toujours par les médias et les partis politiques de “gauche” corrompus. 6°)-Crise de l’hôpital public avec la suppression de 400 000 postes de soignants. 7°)-Sans oublier la mise au rancart de notre belle philosophie humaniste (Descartes, Rousseau, Marx, Gramsci…) et de notre littérature classique (Hugo, Balzac, Baudelaire, Verlaine…), au profit de la seule culture américaine à deux neurones. 8°)- Dégringolade du système moral de nos dirigeants français, où le Mal est mieux considéré que le Bien, sans que personne ne moufte : notamment en raison de leur participation aux guerres impérialistes, évoquées ci-dessus.
Le programme Pouvoir au Peuple ne vise pas à “réformer” pour la énienne fois le capitalisme mondialisé occidentalisé et décadent. Le capitalisme n’est pas réformable. Croire, comme certains, que l’on peut revenir aux années 1960 est une idée certes sympathique, mais totalement irréalisable. Le capitalisme connait une grave baisse tendancielle de son taux de profit. Il ne pourra jamais offrir de nouveau la “vitrine sociale” et le plein emploi existant sous le Général de Gaulle et Pompidou. Le seul moyen de parvenir à l’objectif “zéro pauvre, zéro chômeur”, et d’améliorer de façon substantielle les revenus de chaque salarié (e), retraité(e) et chômeur (se), jeune, bénéficiaire du RSA et autre minima social, est de rompre véritablement avec le capitalisme mondialisé occidental.
Comme dit Alain Badiou sur France culture en 2015, interrogé par Laure Adler : il importe de délaisser dans un premier temps le combat électoral. Et de se consacrer à conscientiser les masses, en prenant appui sur notre nouveau programme”(sic). Les élections sont inutiles et truquées, grâce aux serveurs Scytl et Dominion. Il importe de sortir les femmes et les hommes de notre pays de la désorientation idéologique dans laquelle ils pataugent depuis les années 1980. Et de les conscientiser,"en créant un nouveau corps d'idées régissant le monde, seul moyen de changer le monde"(sic), analyse encore Alain Badiou sur France Culture, janvier 2009.
De la même façon, Pouvoir au Peuple propose un nouveau programme politique, comme boussole de nos existences, alors que “le capitalisme est une machine à désorienter les consciences”(sic) (cf le livre de Badiou : Notre mal vient de plus loin. Penser les tueries du 13 novembre 2015, édition Fayard, 2026). Oui, le capitalisme est une machine à mentir, d’où l’importance de créer une nouvelle conscience personnelle, en nous appuyant sur notre programme politique clair. Indépendant. Analysant la situation économique, politique, sociale et géopolitique actuelle pour ce qu’elle est : et non comme nous impose de le croire l’idéologie dominante avec les faux chiffres de l’INSEE. Par exemple, l’INSEE parle de 10 millions de pauvres, alors que nous parvenons à 15 millions de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté.
1°)-La compréhension réelle du capitalisme mondialisé occidental n’est pas intuitive. Elle est un enjeu politique numéro un. Il y a tout un long travail de contre-idéologie à mener auprès des classes populaires et des petites classes moyennes, pour que les gens comprennent seulement ce qui leur arrive. Et c’est seulement avec un peuple conscientisé, que l’on peut véritablement changer de système économique. Passer du capitalisme au communisme autogestionnaire.
C’est ce que tente de faire modestement notre programme Pouvoir au Peuple, dans une première partie. De la même façon et depuis le 31 mai 2021, notre lettre politique indépendante permet de rédiger de façon quotidienne des articles de contre-idéologie au mensonge capitaliste.
2°)-Mais il y a plus. Notre programme précise les directions prises par notre futur commun éclairé. En effet, personne à ce jour ne sait répondre à cette question primordiale : à quoi ressemblera notre futur lumineux, avec le Peuple aux commandes ? Voilà pourquoi notre programme Pouvoir au Peuple répond à cette question en proposant carrément un nouveau système économique et social : le communisme autogestionnaire, où le pouvoir est à la base. Chaque comité d’entreprise possède un véritable droit de décision.
L’objectif est de rompre dans les meilleurs délais avec le capitalisme mortifère, en nationalisant tous les profits. Où tous les profits basculent dans la sphère publique. Ces nationalisations se font sous contrôle autogestionnaire. Le pouvoir de décision est détenu à la base par chaque comité d’entreprise. De leur côté, les comités de quartiers ouverts aux jeunes et aux retraités sont chargés du pilotage des médias et des réseaux sociaux nationalisés.
Nous sommes encore peu nombreux ? Oui mais qu’importe. Comme écrit l’ethnologue Margareth Mead : “ne doutez jamais qu’un petit groupe d’individus conscients puisse changer le monde. Historiquement c’est toujours de cette façon que les grands changements se sont produits” (sic). Marx ajoute : “une idée devient une force, lorsqu’elle s’empare des masses”(sic). Que notre programme soit repris et approprié par le plus grand nombre, il deviendra alors une force invincible. Irrésistible. A qui personne ne pourra s’opposer dans le néant du champ idéologique actuel.
Dans ce nouveau cadre, il importe aussi de créer un nouvel individualisme social, ou chacune, chacun se réalisera dans les luttes de rue ou dans le combat des idées sur internet. Tout le contraire de l’individu sans surmoi, capturé par le marché, qui ne poursuit que son plaisir sexuel pervers : avec une pédophilie devenue la norme.
Vive notre avenir lumineux ! Vive le communisme autogestionnaire !