Info Le Figaro : près d'un tiers des français en difficulté de fin de mois contre 22% l'an passé
Article Le Figaro du 31 janvier 2014
1°)-Brigitte Bouzonnie : 31% des français ont du mal à boucler leurs fins de mois, contre 22% l'année dernière, soit +9 points en un an. Ils sont 55% à avouer sacrifier le budget loisirs et habillement. Comme ne le dit pas Le Figaro, voilà le résultat du gel du point d'indice dans la fonction publique depuis 4 ans, et la modération salariale demandée par Hollande dans le secteur privé !!! Un autre chiffre à connaitre : 21% des français sont systématiquement dans le rouge bancaire ! Gels des salaires des uns, chômage pour les autres (5,859 millions de demandeurs d'emploi au mois de décembre 2013, selon le dernier numéro de la DARES-indicateurs), la pauvreté de tous, c'est maintenant... !!! Une paupérisation croissante, puisqu'ils n'étaient "que" 22% l'an passé à avoir du mal à boucler leurs fins de mois. Et au lieu de s'occuper de tous ces ménages dans la pauvreté, François 1er préfère donner, sur nos impôts, des milliards et des milliards au MEDEF. Et il y en a à Paris, qui, au nom de la gamelle, appelle à voter PS au second tour, pour ce parti abjecte qui sème la misère. Le foutage de gueule, ça existe aussi au Parti de gauche.
2°)-Article Figaro :
Près des deux tiers des Français craignent de basculer dans la précarité.
Selon une étude publiée par BFM Business, l'augmentation de la pression fiscale serait responsable de ces problèmes financiers.
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Les Français ont de plus en plus de mal à finir le mois. Selon une étude, dirigée pour l'Observatoire BFM Business et publiée jeudi, 31 % des 1055 personnes interrogées affirment avoir des revenus insuffisants pour boucler leur budget. Ils n'étaient que 22 % l'année dernière à déclarer les mêmes difficultés. Pire, leur nombre a crû de 8 point en seulement 6 mois précise l'étude. Un Français sur cinq avouent ainsi devoir puiser dans ses économies - au lieu de 14 % en janvier 2013- et 11 % expliquent devoir faire appel à une aide extérieure, voire contracter un crédit.
Autre fait saisissant, plus d'un Français sur deux (55 %) a le sentiment de devoir se contenter de l'essentiel voire d'un peu moins, sacrifiant notamment le budget loisirs et l'habillement. 18 % des personnes interrogées confessent même devoir renoncer à des dépenses essentielles, telles que la santé, l'alimentation ou encore le logement. C'est 10 points de plus qu'en janvier dernier.
L'augmentation des impôts dénoncée
Parmi les foyers le plus concernés par ces difficultés, près d'un sur deux (49 %) a des revenus nets mensuels inférieurs à 1.200 euros, 42 % sont des familles nombreuses (5 personnes et plus) et (40 %) sont jeunes (entre 18 et 24 ans). Mais au final, près des deux tiers des Français (63 %) craignent de basculer un jour dans la précarité, contre 59 % l'année dernière.
Cette inquiétude s'expliquerait notamment par l'appréciation de la politique fiscale du gouvernement. Ainsi, plus des trois quarts (78 %) des ménages interrogés ressentent une augmentation, voire une forte augmentation (30 %) des impôts et cotisations sociales. C'est particulièrement le cas des ménages de la classe moyenne, dont le revenu excède 3000 euros brut par mois.
Dans une enquête publiée par Le Figaro début janvier en vue des municipales, la fiscalité était le premier élément cité par les sondés comme celui qui déterminera leur vote, loin devant la sécurité.