Il n'y a jamais que 2 partis à prendre : celui de la Bourgeoisie triomphante. Celui des pauvres oubliés de tous...!
Article rédigé par Brigitte Bouzonnie le 7 mars 2022
On se souvient du célèbre mot de Paul NIZAN : "Il n'y a jamais que deux partis à prendre : celui des oppresseurs et celui des opprimés"(sic). De la même façon, alors que le libéralisme violente le corps social comme jamais, il n'y a que deux partis à prendre : celui de la Classe dirigeante couverte de cadeaux par le PS au pouvoir : CICE, rapport Gallois, 40 milliards d'exonération de charges sociales. Tel est le programme de Macron, vendu à grands coups de réclame par les télés détenues par des milliardaires.
Ou celui des 15 millions de pauvres, vivant avec moins de 1000 euros par mois. Givrés de solitude. Dont les problèmes n'accèdent jamais dans la bulle médiatique des sujets dont on parle. Surtout en ce moment, le JT saturé d'informations sur la guerre en Ukraine, qui préemptent la campagne présidentielle, empêchant tout débat de fond. Et, parmi les candidats, personne en moufte !
Or la pauvreté progresse, selon une étude de l'Observatoire des inégalités. En 2021 (dernier chiffre disponible, alors que l'on connait les cours de la bourse en "live" !), et selon une étude de l'INSEE, sous tutelle de Bercy, et qui minore donc gravement, la réalité, il y avait 9 millions de pauvres. Nous parvenons au chiffre de 15 millions vivants en dessous du seuil de pauvreté. Et les bénévoles des organisations caritatives nous suggèrent de MULTIPLIER PAR QUATRE le chiffre de l'INSEE...!
Il existe beaucoup de misères, de souffrances dans ces vies minuscules, ignorées de tous, et qui n'intéressent pas le champ politique. Les média menteuses, détenues par 10 milliardaires, préfèrent parler des gens qui pétillent : Le repas au CRIF, à 900 euros le couvert...! Et que se développent les marchés de la misère : Porte de Vanves, Porte de Saint Ouen, ils sont 2000, tous les week end à vendre de la nourriture périmée, de vieux tissus, des médicaments hors d'usage 50 centimes ou un euro...!
Ce qui est en jeu aujourd’hui, c'est l'émergence d'un nouvel horizon. D'une nouvelle proposition politique, où chacun aura une vie décente : soit par un emploi correctement rémunéré en CDI, soit par une allocation mensuelle allant à 100 euros par mois. Ce qui se joue, indépendamment des élections truquées, c'est la rédaction d’une Constituante par les Gilets Jaunes sur les ronds points, amorce d’un pouvoir à la base. C’est une nouvelle politique tirant par le haut les plus pauvres, les plus exclus. C'est la définition de nouvelles lignes de fuite en faveur de tous les crèves-la-faim du libéralisme, que ce système crapoteux fabrique hélas à la chaine, encore et encore.
Des pans entiers de la société ont basculé dans l'insignifiance et la mort sociale : signe particulier : NEANT. C’est à nous à les remettre dans le mondes vivants.