Il est mort le plan B ! On a retrouvé du gros calibre dans sa tête. Les traitres de la Direction de la France Insoumise (Mélenchon, Corbière, Girard, Bompard) ne lui ont laissé aucune chance. La stratégie officielle de la FI, -plan A, on désobéit ; plan B : on sort de la zone euro-, a été grossièrement mise au rancart. Au profit d'une stratégie PS bis, Tsiprasisation des esprits voulues par les spécialistes en reniement de la FI qui nous dirigent. La stratégie social-démocrate de notre programme "L'Avenir en commun" a été brutalement jetée par dessus bord par les croque-morts confisquant seuls la Direction de la FI depuis juin 2017 : Corbière, véritable dirigeant de la FI. Mélenchon de mèche avec Corbière.
Ces tristes porte-flingues à gages de Macron nous imposent une ligne du renoncement servile, l'aplatissement devant le petit poudré et le crachat du néant intellectuel qu'il porte en sautoir : ses 50 mots de vocabulaire. Pour avoir suivi 30 minutes le discours du candidat Macron, je confirme que le mot "néant" est un excellent résumé de l'Homme et de sa production pseudo intellectuelle.
Aggiornamento silencieux, opéré sans aucun vote de la base militante, que l'on ne cesse de dénoncer depuis des mois et des mois sur Facebook....
1°)- L'aggiornamento silencieux opéré par Corbière et Mélenchon a conduit à une triste capitulation en rase campagne devant macron !
On dénonce l'aggiornamento silencieux opéré par Corbière et Mélenchon, notamment depuis la convention de Clermont-Ferrand, où les représentants de la FI tirés au sort, ont eu pour seul rôle pendant 2 jours, de faire la claque de ces Messieurs-Dames de la Direction. On ne cesse de dénoncer la capitulation monotone, capitulation en rase campagne de la tête de la FI : qui, carriérisme forcené obligé, violente lutte des places ayant remplacée la lutte des classes, qui travaillait encore le PG , puis la FI première manière.
Arrivisme forcené qui s'est d'abord illustré par le vote de tous les élus de la FI, dont Mélenchon + Ruffin + Girard et Bompard pour Macron au second tour. Arrivisme forcené pour a permis ensuite de donner un sacré coup de main au petit banquier entré par effraction à l'Elysée, en lui permettant de casser notre code du travail vieux de 150 ans de luttes sociales. La Direction de la FI refusa alors de se battre frontalement contre Macron. Mélenchon dit que Macron "avait le point"(sic), avant même de se battre "pour de vrai", comme disent les enfants. De plus, cette même direction pourrie a refusé de répondre à la lettre d'invitation, envoyée par Mickael Wamen, lui demandant de descendre dans la rue afin de dénoncer la politique antisociale de Macron. Première trahison et de taille du Peuple français. La tragédie que vivent aujourd'hui 25 millions de salariés, la possibilité hélas juridiquement ouverte depuis le 1er janvier 2018 d'être licencié du jour au lendemain, trouve ses complicités au sein même de la Direction de la France insoumise !
2°)- La mise au rancart du plan B :
Mais ce n'est pas tout. De la même façon, poursuivant sa ligne d'abandons explicites et implicites, il n'y a plus de plan B, comme stratégie de sortie de la zone euro : remplacé par une salve de négociations inoffensives, toute aussi inutiles et vaines que les précédentes.
2.1)-Girard a annoncé la nouvelle stratégie de la FI : nouveau plan A (on négocie), plan B (on négocie encore), au cours de l'émission animée par Jacques Cotta : "Dans la gueule du loup" de juin 2018.
2.2.)-Mais ce n'est pas tout : dans une réunion publique à Pantin, devant 80 participants peu convaincus, Girard a coupé brutalement la parole de Djordje défendant le plan B "à l'ancienne", pour dire que le plan B était désormais transmué en nouveau train de négociations "pour de rire". Résultat : on ne sort plus de la zone euro, on ne cherche même plus à s'affranchir de la contrainte européenne... !
2.3)-On connait l'adage : "tombé très bas, on peut toujours tomber plus bas" : ce fut ensuite au tour de Mélenchon de relayer la trahison de son entourage et de la faire sienne. Lundi soir chez Ruth El Krief, Mélenchon le fourbe a présenté une version de la stratégie plan A/plan B très voisine de celle de Girard : plan A : on négocie. Plan B, on désobéit, mais on ne quitte pas la zone euro. Pire encore, Mélenchon a trouvé la composition de la liste des futurs députés européens de la FI, où ne figure aucun représentant de la position B, ancienne manière à l'exception de Djordje, "glamour et efficace" (sic, cf JDD de dimanche dernier). On voit comment le discours de la "com" ("glamour" comme dans une revue féminine !) a remplacé le discours politique de la lutte des classes... !
Sur le mur "Café des insoumis", on lit des posts assez simplistes, opposant naïvement les croque-morts du plan B (Girard, etc.) au preux chevalier des Croisades monté sur son cheval blanc : Mélenchon. Ce dernier essayant vaille que vaille de sauver l'ancienne position, malgré sa position minoritaire. Ainsi, l'article rédigé par Stéphane Corbion essaie de nous vendre ce scénario certes attendrissant, mais hélas, totalement inexact. Ne correspondant absolument pas à la triste réalité politique actuelle, faite de renoncements encore et encore... !
Conclusion : la nécessité de créer un nouveau parti politique : Rassemblement “Pouvoir au Peuple”
Nous sommes donc en plein aggiornamento, opéré une fois par une poignée d'arrivistes, sans même le vote élémentaire de la base. La mise à mort du plan B est donc tout, sauf une histoire isolée, un coup de tonnerre dans un ciel serein... ! La Direction de la FI reproduit toutes les crapuleries et reniements majuscules des solfériniens d'hier. Mettant même son honneur à capituler implacablement devant les forces de l'argent, Macron leur marionnette poudrée, que nous avions pourtant tous désignés comme l'adversaire numéro un. Participant, toute honte bue aux forfaitures de cette "gauche", qualifiée lucidement par Jean-Paul Sartre de "grand cadavre tombé à la renverse" (sic), comme le rappelle Alain Badiou dans son dernier ouvrage : "On a raison de se révolter", édition Fayard, 2018, dont la ligne politique actuelle de la FI est un copié/collé.
Je le redis encore et encore. En Politique, tout se fait, s'obtient au rapport de forces. Voilà pourquoi je propose la création d'un rassemblement “Pouvoir au Peuple”, qui aura son propre programme politique à part. Notamment la sortie de la zone euro en plan A.
Excellent BRIGITTE et OUI pour " LE RASSEMBLEMENT au PEUPLE " et soyons nombreux a contre carrer la BORNEE " qui fait tout pour DISCREDITER le rassemblement national .... AUX CHIOTTES la macropénie, bornée, yaël braun-pivert, et tous les PÉDALES SERFS à la pédale et son mari brichel Enculé macKRONARD !
Il faut penser plus grand. L'univers change, ce qui fait que le système solaire change, donc que la planète change et par conséquent, les êtres humains eux aussi vont devoir changer, veut, veut pas.
Partout dans le monde il y a des employés qui sont bien plus compétents que leurs patrons. Mais ce sont les patrons qui ont le dernier mot. Ils prennent de mauvaises décisions et ça va mal partout. Autant dans le secteur privé que dans le secteur public. Le système du pouvoir pyramidal ne tient plus la route. Il faut passer à autre chose.
À quoi ça sert de créer un nouveau parti politique si tous les partis politiques sont appelés à disparaître? À quoi ça sert de continuer à déléguer son pouvoir au moment où chaque être humain est appelé à garder, développer et exercer son propre pouvoir?