Hemingway : "la panacée des nations mal dirigées est l'inflation monétaire, et la guerre. Les deux apportent prospérité temporaire et destruction indélébile !"
Article rédigé par Georges Conchon, que m'a fait connaitre le camarade Jean-Pierre Garnier que je remercie.
Cette phrase d'Ernest Hemingway a changé ma façon de penser
Cher lecteur, Chère lectrice,
Il n'avait rien d'un économiste de génie. Ernest Hemingway était auteur et rédacteur de guerre.
Sur tous les terrains militaires, il vivait l'horreur humaine dans tous ses états.
Et voici ce qu'il a écrit en 1935 après des années de conflits, dans Notes sur la guerre :
"La première panacée pour des nations mal dirigées est l'inflation monétaire, la seconde est la guerre.
Les deux apportent prospérité temporaire et destruction indélébile.
Les deux sont le refuge des opportunistes économiques et politiques."
Ernest Hemingway
Cette phrase est une alerte pour tous ceux qui cherchent à faire le lien entre économie, guerre et incompétence politique.
Beaucoup de choses ont changé depuis 1935. Nous sommes deux générations qui avons eu la chance de grandir dans des périodes bénies de grande prospérité.
Nos dirigeants n'ont pas été formés par des gens qui avaient connu la guerre, et ils avancent dans un court-termisme absolu.
(Certains préfèreront dire "pragmatisme")
Aujourd'hui, nous entrons dans le chaos et plus aucune vision de société ne nous rattrape.
Il y a quelques jours, voici ce qu'a dit en direct à la TV la directrice du FMI Kristalina Georgieva :
« Il y a trop d’argent en circulation et trop peu de biens : nous avons imprimé trop d'argent pour soutenir l’économie et pas pensé aux conséquences imprévues.»
Tout lycéen apprend pourtant que l'inflation vient d'un excès d'argent dans l'économie...
Et c'est cette même femme qui imposera bientôt ses plans d'austérité à la France, et dont l'institution recommande de prélever 10% de votre épargne du jour au lendemain pour financer la dette.
Elle était en conférence avec la directrice de la BCE Christine Lagarde, qui a choisi de briser les traités européens pour favoriser l'inflation - alors que son seul mandat avait justement pour but de l'éviter.
Que dire aussi de notre président, qui a choisi comme stratégie politique de mettre la France en psychologie de guerre permanente.
Depuis le premier jour du Covid en 2020, il a décidé que les Français vivraient en "Guerre sanitaire", jusqu'à mettre en place un pass sanitaire généralisé, puis s'auto-déclarer chef de guerre et annoncer une grande récession à venir à quelques jours des élections...
Aux Etats-Unis, Joe Biden joue aussi son jeu politique en gérant l'Europe comme son jardin :
« Couper le gaz russe fera mal à l’Europe, mais c’est le prix à payer »
Inflation et Guerre sont le terrain de jeu final de notre classe actuelle de dirigeants politiques.
Et c'est exactement ce qu'observait Hemingway.
D'Emmanuel Macron à Christine Lagarde, en passant par Joe Biden ou la directrice du FMI, nous sommes dirigés par les opportunistes politiques qu'il décrivait comme porteurs de destruction.
Réjouissants à court-terme, et même rassurants pour beaucoup de gens.
Et quand le chaos arrive face à nous, avec la destruction indélébile dans son sillage, ils s'y sentent dans leur refuge plutôt que de nous sauver !
Les mots d'Hemingway sonnent aujourd'hui parfaitement justes :
"La première panacée pour des nations mal dirigées est l'inflation monétaire, la seconde est la guerre. Les deux apportent prospérité temporaire et destruction indélébile. Les deux sont le refuge des opportunistes économiques et politiques."
Ces dirigeants fiers et très sûrs d'eux nous entrainent toujours plus profond vers le chaos.
Leur talents de communication ne suffit plus à cacher la réalité, ni ces vérités oubliées qu'un simple reporter de guerre comme Hemingway, avait mis toute sa vie à comprendre, les pieds dans les tranchées.
Désormais, c'est à nous d'assumer leurs incompétences massives pendant des années de ruine, de récession et d'intolérance.
Contrairement à ce que vous diront ces dirigeants, cela n'a rien à voir avec la fin de la croissance, ni avec des éléments extérieurs et imprévisibles.
Je vous le détaille point par point depuis plusieurs années : ces dirigeants ont créé eux-mêmes, à chaque occasion, toutes les conditions du désastre.
Face à la guerre, le maître-mot est de vous préparer à l'incertitude.
Et venant du gouvernement, de vous attendre à de multiples efforts et aux restrictions (taxes, épargne, immobilier).
Tout ce qui peut vous aider à gagner plus d'autonomie et de stabilité est bienvenu - pour votre patrimoine, je pense notamment aux métaux précieux, et en moindre partie aux crypto-monnaies si l'on regarde à 5 ou 10 ans.
Face à l'inflation, tous vos placements qui gagnent moins de 5% nets par an vous condamnent à l'appauvrissement rapide.
Tous vos placements bancaires sont concernés par l'inflation.
Heureusement, de nombreux placements permettent de passer ce cap des 5%.
C'est justement pour associer stabilité et rendement que les placements responsables me semblent une sorte de perfection, sur laquelle j'ai porté toute mon attention ces derniers mois.
Ils consistent à trouver seulement des entreprises utiles à la société, en les sélectionnant sur des critères durables et long-terme.
Dit autrement,
1. Ces entreprises sont filtrées pour être toujours là demain,
2. Et elles pourront monter leurs prix pour suivre l'inflation, même quand l'économie tournera au ralenti.
Ces deux critères confondus suffisent à les rendre meilleures que tous les placements spéculatifs, et meilleures que l'immobilier locatif pour vous protéger de cette destruction indélébile dont parlait Hemingway.
À très vite,
Olivier Conchon
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