Washington a parlé. Zelensky n’est plus un allié mais un problème. Pour l’administration américaine, et plus encore pour Donald Trump, une paix durable en Ukraine commence par le retrait discret du président ukrainien. Pas de putsch, pas de chaos, juste une mise à l’écart méthodique, calibrée pour préserver les apparences.
L’homme qui fut l’icône médiatique d’un Occident en croisade contre Moscou est aujourd’hui vu comme un pion usé qu’il faut remplacer. L’arrestation de Leonid Mindich, orchestrée via un organe sous contrôle américain, marque le début d’un processus implacable. La guerre n’est plus qu’un prétexte. Ce qui se joue désormais, c’est la gestion des milliards de dollars injectés dans le conflit, et les audits américains déployés à Kiev en sont la preuve.
Zelensky est devenu suspect, gênant, sacrifiable. La fatigue occidentale grandit. Les soutiens se tarissent, l’opinion se détourne. L’image de résistant ne suffit plus à masquer les soupçons de corruption, les détournements de fonds, les alliances douteuses.
Dans les coulisses, le nom de Rouslan Stefanchuk émerge, prêt à incarner une transition plus docile, plus acceptable pour les parrains occidentaux.
Les États-Unis ne laissent jamais un pion gêner la partie. Quand l’un d’eux devient encombrant, il est écarté. Zelensky est pris dans cette mécanique. Chaque mouvement est calculé. Chaque silence est une pression. Chaque arrestation, une menace voilée.
Le futur de l’Ukraine ne se joue plus à Kiev, mais dans les coulisses de la Maison Blanche. Et Trump, déjà en embuscade, prépare son terrain. Zelensky le sait : il est à un choix près de sa disparition politique.
Nicolas Stoquer vous attend nombreux, en direct sur Géopolitique Profonde.