EUROPEENNES 2019 : LA VICTOIRE TRUQUEE DE MACRON A VENIR !
Article rédigé par Brigitte Bouzonnie en 2019
1°)- Attention : élections européennes truquées !
Nous ne sommes plus en démocratie. Mais en dictature. Avec des élections fatiguées à l'image de la dictature molle qui nous gouverne. A partie de là, faire croire à des élections européennes "honnêtes", "sincères" est d'une grande naïveté. A moins que cela soit d'une grande duplicité.
Pas de fausse joie, il n'y aura pas de scrutin honnête et de répartition sincère des suffrages par candidat. Les sondages truqués d'aujourd'hui seront les résultats officiels de demain : on a déjà donné en 2017, avec des résultats le soir du premier tour, copié/collé à la virgule près des derniers sondages. On s'étonne juste de lire ici et là des posts facebookiens croyant encore à la sincérité du scrutin à venir.
Pas de fausse joie, la place annoncée (et réelle) du FN en seconde position sera une construction de circonstance. Pour s'en convaincre, il suffit de voir la médiocrité des cadres FN, tels que décrits par Sophie Montel, ex cadre du FN pendant 32 ans, qui vient de rédiger un livre : "Bal tragique au FN", dont on reparlera.
Pas de fausse joie, M. Aubry et Bompard sont les futurs losers de ce scrutin, avec 7,5% (-0,5%), sondage d'Odoxa publié mercredi soir : les faux sondages constituant les vrais "résultats" de demain, c'est à peu près ce qu'ils auront le soir du scrutin.
Pour la FI, la question n'est donc même plus de savoir qui, des chiffres truqués, qui, du zèle imbécile à perdre manifesté par Aubry, petite-bourgeoise PS bis, contribuera le plus à décaniller une FI caviar, embourgeoisée, rangée de l'esprit antisystème qui avait présidé à la création du Parti de Gauche en novembre 2008. Amnésique du Plan B qui fut le sien. Méprisant la défense frontale des Gilets Jaunes, dans leurs problèmes de survie sociale minimale, pour laquelle elle n'a pas un mot de défense.
Qu'importe des deux causes, celle qui l'emportera in fine ! La FI de députés barragistes, Macron compatibles, ayant mis au rancart le programme "L'Avenir en commun". Européiste, ne possédant aucune dynamique de campagne, aucun discours "imprimant" véritablement dans les têtes et dans les coeurs. Son appel à l’écologie populaire" étant un bel oxymore, n'ayant aucune existence sur le terrain.
Pas de fausse joie, la victoire de Macron aux Européennes est déjà écrites. Sur ce point, on est d'accord avec l'analyse de Marc Lebas : la victoire de Macron maquillée, truquée, aux Européennes n'est qu'une formalité. Exactement comme au premier tour des Présidentielles 2017.
2°)- Les combats de truc et de toc de la liste européenne de la FI !
A)-Pas un mot sur la supranationalité !
On aurait affaire à de soi disant élections "honnêtes", initiée par une Direction de la FI avide de postes de députés européens, où tout est gratuit. Et non d'une quelconque avancée décisive de la question européenne, dans ce qu'elle a de pire : le primat de la supranationalité dans tous les aspects de notre vie quotidienne.
Dans les années 60, je m'en souviens comme si c'était hier. On vivait l'Europe des nations". Jamais, Ô grand jamais, nous ne connaitrions la "supra-nationnalité", c'est à dire des nations dépossédées de leur droit de décider elle-même. De Gaulle et tous les parlementaires de droite et de gauche nous le répétaient ad nauseam. La nation, c'était la fin de l'Histoire, et malheur à celui qui remettrait en cause la souveraineté nationale. Aujourd'hui, c'est tout le contraire : la Direction de la FI vire Djordje Kuzmanovic, au seul "reproche" de sa défense légitime de la souveraineté...! Jamais, dans les débats publics de JLM, Bompard et Aubry, il n'est question de remettre en cause, même d'un cheveu d'enfant, le primat de la supra-nationalité...!
B°-Pour une Europe sociale, Europe de conte de fées !
Aubry-Bompard nous font croire à l'existence d'une "Europe sociale", qui n'a jamais eu lieu, ne serait-ce que sous la forme d'un combat minoritaire, ayant échoué, mais bien réel. L'Histoire montre que les socio-démocrates n'ont pas voulu se battre "pour de vrai" comme disent les enfants. Et que les incantations à une Europe sociale ne sont que des discours de congrès, pour faire oublier aux militants socialistes que leur dirigeants a mis la question sociale au rancart...!
Je reprends une analyse de Jacques Sapir tout à fait stimulante. Pire encore, quand les responsables socialistes était aux commandes, Delors par exemple, ils n'ont eu de cesse de faire advenir une Europe libérale et pas une Europe sociale. Voilà pourquoi Perry Anderson dénonce à juste titre cette "Europe de conte de fées", dans laquelle il serait possible de "négocier", "désobéir", "quitter les traités mais pas l'UE"...!