Et si les États-Unis avaient voulu et préparé la guerre en Ukraine ?!
Article rédigé par Frédéric P Beaugeard le 8 mai 2022
8 mai 2022
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Tribune libre
L'interrogation commence comme un méchant scénario de fim d'horreur, lorsqu'un navire, apparemment sans aucun commandement ni commanditaire, accoste sans prévenir dans un port et y propage sa cargaison pestilentielle (1).
Premier février 2022. Port de St. Nazaire, France.
Engie va importer des millions de mètres cubes de gaz américain, issu de la controversée fracturation hydraulique, dont l’exploitation est interdite en France (2). L’État français, pourtant actionnaire, n'en aurait été informé qu'après coup. L'opération serait devenue effective en septembre 2021 et remonterait à avril de cette même année.
Curieuse coïncidence alors que s'amorce la crise ukrainienne. L'heure en est encore aux négociations entre les USA et la Russie. Les européens ne font que de la figuration. La Russie belliqueuse aurait amassé d'importantes troupes aux frontières de l'Ukraine et exigerait d'elle une neutralité militaire hors l'Otan, la reconnaissance de l'indépendance des régions séparatistes du Donbass, ainsi que son annexion de la Crimée. L'Occident se tient uni contre l'ogre Poutine, et menace la Russie de sanctions sans précèdent (bien qu'il y en ait eu déjà beaucoup précédemment). La démocratie ukrainienne, voire celle de l'Europe, est déclarée en danger !
Les négociations n'aboutissent pas. La Russie criminelle envahit apparemment sans préalable l'Ukraine.
La situation semble claire. Mais à qui profite exactement le crime ?
Bien évidemment à la Russie, poursuivant des visées impérialistes, comme le noteront immédiatement les médias occidentaux. Ou du moins ses intérêts géostratégiques en Mer noire. Comme en son temps lors de l'annexion de la Crimée, et son intervention en Syrie pour défendre sa base navale de Tartous. L'Ukraine, pays de transit gazier, a aussi un sous-sol minier intéressant et des capacités agricoles importantes. Elle y gagnerait aussi un apport démographique non négligeable à l'heure d'une chute de la natalité et une poussée des populations musulmanes au sein même de la fédération. Le danger pan-turcophone de la Turquie d'Erdogan est aussi présent, ainsi que l'influence chinoise en Sibérie. La Russie étant trop grande, trop peu peuplée, et trop riche concernant ses ressources naturelles (voire scientifiques), attisant beaucoup de convoitises. Certes elle entend sauvegarder sa sphère d'influence et être un acteur important sur la scène internationale, mais aucunement reconstituer l'URSS (ni slave, ni russophone).
Mais qu'en est-il dans nos médias des intérêts occidentaux en Ukraine ?
Rien.
Sinon, la défense de la démocratie chère aux USA (comme préalablement dans les multiples interventions militaires américaines).
Pourtant, l'Union-européenne avait poussé à l'intégration de l'Ukraine en son sein suite à la Révolution de Maidan en lui proposant un traité de libre-échange (ruinant l'économie du Donbass dépendante des relations avec la Russie). De vastes plans de privatisations et d'acquisitions étaient dans les projets d'aides du FMI à l'Ukraine. Hunter, le fils du président américain Joe Biden y travaillait même (3).
De plus, d'importants gisements de gaz pourraient se trouver en Mer noire, ce qui intéresserait les pays de la région, dont la Turquie (4).
De surcroît, en cas de conflit, que la Russie gagne ou perde la guerre, de nouvelles sanctions occidentales s'abattront sur elle. Elles seront aussi dommageables à l'Union-européenne, mais consolideront l'OTAN, donc des ventes d'armes massives américaines aux pays européens. Coupée des marchés et réseaux occidentaux, voire en partie mondialement, la Russie pourrait non seulement perdre de son influence, mais pourrait péricliter économiquement. La finance anglo-saxonne pourrait même tenter de la pousser au défaut de paiement sur sa dette, la coupant ainsi de la finance mondiale. Et plus que tout, voir remplacer ses ventes de gaz et de pétrole par d'autres fournisseurs alliés des USA, et surtout par du gaz de schiste américain. Cela serait parfait, car cette industrie est en péril suite une concurrence acharnée des saoudiens pour l'éliminer (5).
Globalement, les USA garderaient l'Europe sous leur emprise en empêchant tout rapprochement de celle-ci avec la Russie. Ils avaient précédemment tout tenté pour empêcher le projet Nord Stream 2 avec l'Allemagne (6). Ils ruineraient aussi le principal allié de leur concurrent géopolitique : la Chine.
Les américains auraient-ils alors, cyniquement (7), en toute conscience de leurs intérêts, fait capoter les négociations et précipité l'Ukraine dans la guerre ?
L'on peut le penser. Et pour cela, il faut contrôler le narratif et accuser toute réflexion différente comme propagande russe. Signe de notre époque hyper-médiatisée, l'Histoire s'écrit dès maintenant (sous le prisme manichéen cher à Hollywoodien/ dont le Pentagone fournit parfois les scénarios).
Je vais donc vous proposer une histoire "alternative" des événements ayant conduit à cette crise ukrainienne.
Où présentement, comme le dirait Chomsky, " les Etats-Unis se battront (dans leur guerre par procuration) contre la Russie jusqu'au dernier ukrainien" (8).
Gorbatchev au sortir de l'URSS, lors du putsch avorté de 1991, est évincé au profit de Boris Eltsine président de la République de Russie. Il avalise alors la séparation de la Biélorussie et de l'Ukraine, parties intégrantes du précèdent empire tzariste (9), de la nouvelle Union des républiques souveraines. Il réduit le rôle central de l'état, ainsi que celui du KGB. Déclarant qu'Eltsine ne serait plus que "le président de rien du tout". Il était néanmoins prévu que ces entités rejoignent une future communauté économique d'influence russe. Leurs premières réformes iront d'ailleurs dans ce sens. Leur souveraineté frontalière ne sera garantie qu'après la reddition de leur arsenal nucléaire. Leur indépendance étant comprise à l'époque par les deux parties comme une autonomie de pays frères, en aucun cas elles ne pouvaient rejoindre l'Union-européenne, et encore moins rejoindre l'OTAN.
Des privatisations massives en Russie enfoncent encore plus le pays dans une crise économique profonde, tandis qu'émerge une classe d'oligarques prédateurs. Divers conflits ethniques se développent dans les ex-pays de l'Union-soviétique. Dans certains cas, la Russie y enverra des troupes d'interposition. L'intégrité du Caucase russe est fragilisée par la Première guerre de Tchétchénie.
Les nouveaux dirigeants de l'Ukraine, d'ex-communistes, jouent alors la carte nationaliste pour se faire élire. Leur principal référant est le collaborateur nazi Stépan Bandara responsable d'épuration ethnique à leur côté (juifs, roms, polonais, et russes). Divers partis politiques nationalistes se forment et prospèrent au fil du temps, des milices intimidant les russophones s'organisent, des parades en uniforme de la Wehrmacht paradent en toute impunité.
Ceux-ci se considèrent comme de vrais slaves à l'opposé des russes jugés de mixité asiatique.
Dans le même temps.
Bill Clinton, au détriment du désarmement nucléaire en cours, et contre la parole donnée de ne pas le faire, élargit l'OTAN à l'est. (10)
Guerre de Bosnie et emploi de mercenaires islamistes contre les serbes selon le modèle de la création d'Al Qaïda par les USA contre les soviétiques durant l'occupation de ce pays. Bombardement de la Serbie alliée de la Russie, création du Kosovo, changement unilatéral des frontières de l'Europe et implantation d'une base de l'OTAN. Soutient de l'Occident aux tchétchènes devenus islamistes (IIème guerre), alors qu'ils débordent au Daguestan, avec le soutien de l'Arabie saoudite.
Vladimir Poutine, ex-agent du KGB, est élu en Russie. Il reprend en main les oligarques du pays. Certains avec leurs milliards détournés s'enfuient à Londres. Il redonne au pays une relative prospérité, sa souveraineté économique, et une certaine influence sur la scène internationale. Poutine est décrié pour son aspect autoritaire (réélections à répétition), et conservateur adossé à la religion orthodoxe.
Attentat du 11 Sept, Guerre en Afghanistan, "guerre préventive" de Bush Jr. en Irak, guerre en Lybie, et tentative de renversement du gouvernement allié de la Russie en Syrie. Intervention russe en Géorgie lorsqu'elle bombarde sans prévenir la capitale de l'Ossétie du sud séparatiste et les forces d'interposition russe. Progressivement des sanctions occidentales se mettront en place contre la Russie, tout en soutenant parfois financièrement divers dissidents et organisations protestataires en Russie (une loi sera passée plus tard contre l'ingérence étrangère de ces organisations en Russie). A noter radio Free Europe, reliquat de la lutte contre l'Union-soviétique durant la Guerre froide, est toujours active.
L'Ukraine s'enfonce, via plusieurs crises politiques, dans une corruption chronique mafieuse. L'Ukraine de 1991 à 2013 perdra 10 millions d'habitants.
Survient en 2014 la Révolution de Maidan.
Une "révolution de couleur" vraisemblablement orchestrée par des intérêts puissants en rapport avec ceux occidentaux, et où les groupes néonazis jouent un rôle déterminant (11). L'accord de libre-échange avec l'UE est finalement passé (sans les contreparties financières de transition économiques espérées par le président destitué). Les oligarques ukrainiens profitent largement des investissements étrangers. La langue ukrainienne est déclarée comme seule langue officielle.
Les russophones s'alarment (ils demandaient déjà avant une certaine autonomie dès 1991, et la Crimée en 1992 accepte de rester dans Ukraine que contre une autonomie administrative et territoriale). La Russie annexe la Crimée où se trouve sa base navale, et le Donbass russophone se révolte. Des régiments russophones entiers passent du côté séparatiste. Le mouvement est réprimé à Odessa (12). Des référendums locaux (non-reconnus par l'Occident), avaliseront leurs nouveaux statuts. Kiev envoie les chars avec des milices néonazis en soutien de l'armée au Donbass (13). Des atrocités y seront commises (14). Le président ukrainien déclare concernant le Donbass : "Nos enfants iront à l'école, les leurs resteront dans des caves. C'est comme cela que nous gagnerons cette guerre !" (15)
Pratiquement un 1 million de russophones se réfugient en Russie.
Les accords de Minsk I et II de règlement du conflit (autonomie), ne sont pas respectés par l'Ukraine.
Les nationalistes, malgré certains revers aux élections, gagnent en influence. Certains deviennent ministres dans le cadre de coalitions gouvernementales. D'autres deviennent officiers dans l'armée, notamment dans la Garde nationale (16). Et ils contrôlent les écoles militaires (17). Leurs milices sont très populaires et s'accroissent en nombres. Les intimidations anti-russophones aussi (18). Des rues et des stades prennent le nom de figures nationalistes (19). Les monuments commémorant les massacres ethniques de la IIème guerre sont vandalisés et laissés à l'abandon. Le nom des villes et villages sont ukrainisés. Des chaînes de télévision d'opposition font fermées, et les meurtres de journalistes augmentent. Le nouveau président Zelensky s'en accommode rapidement (20). D'autant que comme ses prédécesseurs, il est certainement aussi corrompu (21).
L'ensemble de ces faits passent largement sous le radar médiatique occidental tout à ses diatribes anti-poutiniennes. Ce qui est préférable, car les USA arment et développent les capacités militaires de l'Ukraine (22), et entraînent ses soldats, nationalistes inclus (23). Un ralliement de militants islamistes tchétchènes ex-DAESH aux bataillons d’extrême droite et néo-nazis d’Ukraine s'y opère même. (24) Pour cela des bases officieuses de l'OTAN y sont établies. (25) Le gouvernement français d'Emmanuel Macron accueille lors d'un rapprochement France-UE-Ukraine le principal parti nationaliste ukrainien au Parlement. (26)
L'opinion publique en général n'en sait bien évidemment, rien. Lorsque les faits pourtant réels de la "propagande russe" et leurs omissions depuis 2014 leurs sont finalement rappelés, ces "nouveaux Chiens de garde", minorent et se réfugient dans leur fameuse impartialité journalistique. Cela est d'autant plus facile que rapidement les médias russes sont interdits de diffusion et les médias sociaux muselés.
Enfin.
2021, l'Ukraine est prête !
Zelensky passe un décret démontrant sa volonté de reprendre la Crimée par la force, les bombardements du Donbass reprennent, des troupes sont massées progressivement au sud. La Russie s'en inquiète (27). La livraison de drones turcs ayant démontré leur efficacité quelques mois auparavant dans la dernière guerre entre le Haut-Karabakh et l'Azerbaïdjan pourrait aussi changer le rapport de force au Donbass. Bien évidemment, la Russie masse ses propres forces autour de l'Ukraine et engage des pourparlers pour tenter de régler le conflit à venir une bonne fois pour toutes. Surtout, que l'Ukraine peut très bien développer rapidement des capacités nucléaires avec ses centrales atomiques.
Soit, ses demandes de sécurité sont acceptées et la région est pacifiée (surtout la reconnaissance d'un état de fait), soit la Russie prendra les devant tant qu'elle le peut dans des conditions qui lui sont favorables. Concernant le problème nationaliste, l'organisation néonazie Aube D'orée en Grèce a bien, après tout, été dissoute et ses dirigeants emprisonnés. Le fameux rêve de Poutine d'au moins récupérer dès maintenant la région historique de Nouvelle Russie, le littoral et l'est de l'Ukraine, en aurait été différé.
Maintenant, après les pertes de l'armée et les sacrifices demandés à la population russe, il est probable qu'il entendrait reprendre l'ensemble de l'Ukraine. Et éviter de futurs conflits.
Malheureusement et bien évidemment vu leurs engagements précédents, les occidentaux se rangent derrière le Gouvernement de Kiev, et espère que la Russie se couchera. Oubliant l'humiliation de la chute de l'URSS, celle de la Guerre en Serbie, comme le mépris et les multiples sanctions à son encontre. Les bombardements au Donbass sont même intensifiés (28) en pleines négociations !
Le piège tendu à la Russie se referme.
Victoire russe ou non, des sanctions sans précédents, de l'ordre d'une nouvelle Guerre froide, affligeront pour longtemps la Russie. L'Ukraine sera à reconstruire. Ses dirigeants, Poutine en premier, pourraient être renversés, et la Fédération être démembrée au grand plaisir de prédateurs de toutes sortes. Si la guerre dure (en fournissant toujours plus d'armes à l'Ukraine), elle sera aussi douloureuse pour la Russie. C'est surtout, essentiellement, une guerre civile entre la Petite-Russie et la Grande-Russie. La machine du complexe-militaro-industriel du Pentagone avec l'argent des européens prendrait le relais (29). Les médias occidentaux "en guerre" s'épancheront hypocritement sur les pertes civiles, et (seulement) sur les atrocités commises par l'armée russe.
Les USA n'avaient aucun intérêt à ce que les pourparlers aboutissent positivement.
Jamais Vladimir Poutine, ni la Russie, ne seraient restés sans rien faire.
Espérons que cela n'aboutisse pas à une IIIème Guerre mondiale. Vladimir Poutine a prévenu d'une riposte rapide en cas d'intervention extérieure. La France depuis Nicolas Sarkozy étant dans le Commandement intégré de l'OTAN, donc sous commandement américain, n'aura d'autre choix que de suivre.
Dans tous les cas, le gaz de schiste américain, arrivé bien avant le conflit, trouvera l'emploi qu'il lui était certainement dévolu dès le début...
Beaugeard F.
29 avril 2022
Références :
Nosferatu le vampire de Werner Herzog (1979), vidéo "l'arrivée du bateau" :
Frederic P Beaugeard2 articles
6 127
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2 commentaires
Frederic P Beaugeard Répondre 19 juillet 2022
La crise ukrainienne a-t-elle un précédent ?
Opération Cyclone
En 1979, face à l'expansionnisme de l'Union soviétique, le président américain Jimmy Carter décide de durcir sa politique étrangère vis-à-vis de l'URSS et de ses alliés. Le 5 mars 1979, la CIA soumet plusieurs propositions d'action secrète en Afghanistan, où le gouvernement communiste pro-soviétique faisait face à une rébellion anticommuniste moudjahidine. Le 3 juillet 1979, Carter signe un finding (ordre exécutif) autorisant pour la première fois un soutien à la guérilla anticommuniste moudjahidine. Cette assistance est « non létale », ne comprenant pas d'armes ou de munitions mais consistant en de la propagande et la fourniture d'équipement radio, d'aide médicale ou d'argent aux rebelles.
{Mais armes provenant du Pakistan et des saoudiens faisant partie du programme ? }
En France, le 11 mars 1980, un représentant du gouvernement afghan communique à l'émission Les Dossiers de l'écran des extraits de journaux occidentaux, antérieurs à décembre 1979, qui informaient de l'ouverture de camps d'entraînement de Moudjahidines au Pakistan. Cette aide américaine s'élève à environ un demi-million de dollars7,note 1. L'intervention soviétique en Afghanistan a eu pour Jimmy Carter l'avantage de le sortir au niveau national et mondial d'une situation embarassante : le refus persistant par le Sénat américain de ratifier le traité SALT II, signé à Vienne avec Léonid Brejnev, six mois plus tôt. En janvier 1980, le président Carter tire prétexte de l'intervention soviétique pour dire qu'il ne demandera plus au Sénat la ratification du traité conclu en juin 1979 ; tout en ajoutant qu'il en ferait respecter les termes de l'exécution.
En décembre 1979, l'Armée rouge envahit l'Afghanistan....
https://fr.wikipedia.org/wiki/Programme_afghan?fbclid=IwAR02qrfJqa7dGfHoYV5ALH7-UVomWTLb5oRO2OUyXg9QkOm1rJ7yFpvCP2A
Frederic P Beaugeard Répondre 8 mai 2022
PUBLICATION
2012 Essay : Le Monde Anglo-saxon du XXI° siècle: retour au féodalisme (French)
Think tank : Europe 2020/ Global Europe Anticipation Bulletin (LEAP 2020)
http://www.europe2020.org/spip.php?article728&lang=fr 02/04/2012
04/12/2012 www.Vigile.net, Québec
http://www.vigile.net/_Beaugeard-Frederic_
10/31/2012 Manifeste progressiste pour la défense de la langue française
http://defenselanguefrancaise.org/18.html12/19/2012 NewropMag http://www.newropeans-magazine.org/content/view/13067/371/lang,english/
Analyse: Élections au Québec 2012, une conséquence directe de l’effondrement du modèle libéral Anglo-saxon et la porte ouverte vers l’indépendance (French-English), MAP (LEAP 2020), MAP 7, P18
12/01/2012 Crise « FAITS ET ANALYSE ECONOMIQUES
12/13/2012 El Correo, Spain, (French)
http://www.elcorreo.eu.org/MAP7-L-avenement-d-un-nouveau-monde-par-Michael-Timmermans?lang=fr12/15/2012 Newsnet (French) w41k.info/auteurs/Chris%20Marsden
2013 Analyse: Plaidoyer pour les Balkans, réflexion géostratégique (French) Libres Propos,
Europe Solidaire http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=1049&r_id= 02/27/2013
03/01/2013 Europe Solidaire.eu (hacked article page/Greek alphabet)
http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=1049&r_id=
Analyse: Le possible rôle du français dans la future armée européenne (French) Libres Propos
Europe Solidaire http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=1049&r_id= 02/12/2013
2014 Analyse: Invasion culturelle anglo-saxonne en Europe: le cas de la chanson française (French) Libres
Propos, Europe Solidaire http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=1309&r_id= 04/23/2014
04/23/2014 Automates Intelligents & Admiroutes
04/23/2014 Mediapart
http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-paul-baquiast/230414/invasion-culturelle-anglo-saxonne-en-europe-le-cas-de-la-chanson-francaise04/28/2014 ALF
http://www.avenir-langue-francaise.fr/
05/01/2014 Scoop it! http://www.scoop.it/t/louder-than-the-best
2016 Essai : Église latine et orthodoxes, une perspective européenne ? (French) Admiroutes
http://www.admiroutes.asso.fr/larevue/2016/171/eglises.htm 03/07/2016
08/07/2016 Narkive http://fr.soc.politique.narkive.com/f9jg8g92/eglise-latine-et-orthodoxes-une-perspective-europeenne
2018 Article : L’avènement d’un néo-socialisme aux USA ? (French) Europe Solidaire/ Fiche de Lecture http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=3194&r_id=&t=%A0L%27av%E8nement%20d%27un%20n%E9o-socialisme%20aux%20USA%A0? 03/09/2018
Article : Poutine VS. Erdogan, le retour aux enjeux géostratégiques du XIXe siècle en Europe (French)
Europe Solidaire/ Libres Propos 10/09/2018
Article : Chute de la natalité dans les pays développés. Pour un nouveau paradigme sociétal (French)
Europe Solidaire/ Fiche de Lecture 30/12/2018
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