Discours de macron : c'était mauvais à n'y pas croire. Bourré de mensonges et de chiffres truqués !
Article rédigé par Brigitte Bouzonnie le 12 juin 2020
1°) Ainsi, affirmer que macron a débloqué 512 milliards d'euros pour la France est un pur bobard. Ce qu'il fait en réalité :
- macron a fait voter la somme de 312 milliards pour les banques, histoire de remplir les poches de Papa Rothschild et autres banquiers. Résultat : le triste taux de profit : 6% par an (chiffre donné par Alain Badiou lors de son entretien avec Thomas Piketty à l’émission contre-courant) contre 0% pour l'augmentation générale des salaires est inchangé.
- Puis 200 milliards, dont la majorité a été affectée en "aides aux entreprises", soit un paquet d'argent pris en exonérations de charges sociales prises directement sur le budget de la sécurité sociale, dont le déficit s'accroit !
2°) Par ailleurs, il a affirmé le front haut qu'il allait lutter en faveur des plus exclus. A ce moment là, on attendait quelques mesures fortes, histoire de donner une boussole aux plus démunis. Leur faire comprendre que le Pouvoir s'occupait véritablement d'eux dans leur mouise et dans leur souffrance à survivre seulement. Mais rien du tout. Aussitôt affirmé cette belle parole ("je vais aider les plus démunis"), il est passé à autre chose avec désinvolture, comme si le sujet, - 9 millions de chômeurs et 15 millions de pauvres- ne méritait pas quelques paroles énergiques et précises contre ce fléau et ras de marée qu'est la pauvreté.
Même mode opératoire pour les réformes visant à décentraliser le pays : on est resté sur notre faim. Et le Sénat, qui avait travaillé sur le sujet, a vu sa copie mise au rancart, destinée à caler une vieille armoire normande comme tous les travaux administratifs rédigés pour rien.
3°) Sa "fierté" de la gestion calamiteuse de l'épidémie de coronavirus est une infâmie pour tous les morts du covid-19, soignés au paracétamol, sans masques, tests et gel hydroalcoolique. Si Didier Raoult et Christian Perronne , que nous admirons beaucoup par ailleurs, dénoncent quelques lampistes (Jérôme Salomon ou Martin, Directeur de l'ANSM), nous tenterons modestement sur ce mur de dire toute la vérité sur cette absence de soins généralisée.
On le sait : le déni de réalité commis par Macron face à la réalité de cette épidémie le conduit, psychologiquement, à produire du mensonge, du verbe, de la rhétorique, même pas bonne, afin de "s'autobluffer". Se dédouaner de ses propres gestes. Rendre ses actes supportables. Mais ces propos relevant de la post-vérité n'ont aucune valeur.
4°) Comme je l'avais prévu, il y a deux jours, Macron a ciré les pompes de la Police : préférant sa milice privée à sa base sociale, quelle soit de droite ou de gauche : ce qui en dit long sur l'état de décomposition du régime.
Au total, son intervention n'avait pour but que de rassurer les riches donateurs de sa campagne - Soros, Rothshild & co -, inquiets pour leurs investissements en France. En revanche, le Peuple français a été oublié. Une fois de plus.