Dieudonné : le gouvernement ferait mieux d'interdire la misère...!
Article rédigé en 2016 par Brigitte Bouzonnie, mais toujours d'actualité
Impossible, sur Facebook, de parler d'autre chose que de Dieudonné et de la nouvelle maitresse de Hollande ! Après un rideau de fumée, un autre rideau de fumée ! La pauvreté explose, plus de 15 millions de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté, mais de cela, on se tape ! On est fasciné, scotché, enchaine, par des micro-évènements sans importance. Profondément menteurs.Profondément insignifiants, qui occulte totalement l'explosion de la pauvreté et du chômage, les deux fléaux mortifères de la société française.
Depuis trente ans, le libéralisme fait monter sciemment, délibérément, la misère. Il en résulte une situation très sombre, où toutes les familles sont en péril, ou tous ceux qui ne sont pas en péril connaissent la détresse sociale d'être prive d'emploi, comme mon amie Sylvie qui vient de perdre son emploi. Ou, pire encore, tout le monde se tait devant la question de la misère, qui a totalement disparu de l'agenda politique.
Le 31 décembre dernier, est sorti en catimini le nouveau chiffre du nombre d'allocataires du RSA : 2,2 millions, un chiffre jamais atteint. Pour mémoire, il y avait 1 million de bénéficiaires de l'allocation du RMI. Pire encore, il existe aujourd'hui 4,2 millions de personnes vivant d'un des neuf minima sociaux (RSA-socle, RSA-activité, AAH, ASS, AER, allocation veuvage...), soit 10% de la population avec leur famille (cf DREES, "Etudes et Resultats" 844, juin 2013).
Aucun homme politique ne fait jamais accéder ces chiffres dans la bulle médiatique des sujets dont on parle. Comme le faisait remarquer Ginette (LARCIN), quand je parle de la pauvreté, je suis toujours obligée de m'appuyer sur les écrits de Victor HUGO (discours sur la misère, 1849). Ou de L'Abbe PIERRE (appel de l'hiver 1954), autrement dit, des hommes morts, sans qu'aucun politique vivant ne vienne exprimer sa colère, taper du poing sur la table, devant pareil ras-de-marée présent de pauvreté. Mis a part Olivier BESANCENOT, qui a seul le courage, dans cette grande marée Dieudonné/Closer, de pointer encore le problème des licenciements.
L'essentiel (la vie humaine décente) a été balayé, oublié, remplacé par l'insignifiant (les coucheries de Hollande. Le numéro d'apprenti dictateur de Valls) ! On a un discours politique, ou le "bien commun", "l'intérêt général" ont totalement disparu des préoccupations, au profit de situations personnelles sans aucune importance.
Affirmer que tout doit être entrepris pour abolir la misère, que l'on doit engager toute notre force, tout notre courage, toute notre énergie, pour que de telles choses ne soient pas, c'est remettre le discours politique a l'endroit, replacer nos vies humaines (décentes) comme la seule priorité qui vaille, refaire de l'Humanisme du siècle des Lumières notre seule cause nationale, notre seul but a atteindre, notre seule raison d'être en nous levant tous les matins... ! Nous sommes arrives a un point de non retour : ou bien, nous sombrons toutes et tous dans l'océan d'insignifiance, que nous servent volontairement chaque jour et a l'hectolitre les médias non équitables, histoire de nous abêtir chaque jour un peu plus. Ou bien, nous faisons le choix de la RESISTANCE et de la justice sociale :
EMPLOI ! EMPLOI ! REVENU D'EXISTENCE DECENT POUR CEUX QUI NE PEUVENT PAS TRAVAILLER, au nom des femmes et des hommes aujourd'hui abandonnés de tous...!