Contrairement à Thierry Meyssan, je ne crois pas au scénario Glücksmann pour remplacer Macron !
Article rédigé par Brigitte Bouzonnie le 28 juin 2024
1°)- Brigitte Bouzonnie : Dans un article en date du 18 juin 2024, posté sur le site Réseau Voltaire, Thierry Meyssan analyse la crise politique actuelle née de la dissolution. Il estime que Raphaël Glücksmann est pressenti par Washington pour remplacer Macron. Certes, dans un premier temps, nous partageons la même analyse : “j’envisage l’hypothèse selon laquelle ce n’est pas Emmanuel Macron qui a pris cette décision (de dissoudre), mais les investisseurs (de Washington), qui l’ont placé à l’Élysée”(sic). Et j’ajouterai : la CIA.
En revanche, et contrairement à Thierry Meyssan, le poulain Glucksmann ne me semble pas être le choix adéquat. Dans le pays, depuis 2017, il y a une situation officieuse, que l’on peut certes condamner sur tous les cris. Du majeur au mineur. Il existe un fait têtu, statistiquement inébranlable : le Rassemblement National est majoritaire dans le pays.
1°)- En effet en 2017, c’est Marine le Pen qui gagne largement le second tour, comme on a pu le lire sur le site VK. Macron n’est désigné vainqueur, que grâce aux serveurs truqués Scytl, qui siphonnent le score de son adversaire.
2°)- En 2024, rebelote : sur le plateau de TF1, on voit en direct le score de Marine Le Pen être supérieur de +300 000 voix par rapport à celui de Macron : ce qui crée aussitôt un buzz sur les réseaux sociaux. Marine le Pen est obligée de téléphoner à Macron pour reconnaitre sa “défaite”, ce qui montre au passage sa roublardise. Son double langage, pour ceux qui croiraient encore à son statut ”d’opposante honnête” au système. Macron l’emporte une seconde fois, cette fois grâce aux serveurs truqués Dominion.
En toute hypothèse, Bardella est parfait pour le rôle : pro-américain. Pro-union européenne. Pro-ukrainien. Pro-Rothschild, puisqu’il émarge à la même écurie que Macron. La vérité est qu’on nous sert un remake du scénario Méloni, fausse rebelle de Top 50, qui a tout de même remplacé au pied levé l’inoxydable Mario Draghi. Et obéit servilement aux oukases de Bruxelles et de Washington, leur donnant aujourd’hui toute satisfaction.
2°)- Thierry Meyssan (extraits de son article) : Alors que la France s’apprête à des élections législatives anticipées, ses partis politiques se coalisent les uns contre les autres, s’accusant de céder à des formes différentes d’extrémisme. L’inquiétude qu’ils manifestent et la violence qu’ils suscitent ne sont pas à la hauteur de l’enjeu. Chacun relève les erreurs passées des autres, mais aucun n’analyse les raisons de la profonde crise de société que traverse le pays et avec lui tout l’Occident. Or, le problème n’est pas de résoudre tel ou tel manquement, mais de changer radicalement le paradigme de l’action politique et de l’adapter à une société dont l’économie est désormais fondée sur l’informatique et non plus sur l’industrie.
RÉSEAU VOLTAIRE | PARIS (FRANCE) | 18 JUIN 2024
LA DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE
La dissolution de l’Assemblée nationale française, annoncée par le président Emmanuel Macron à l’annonce des résultats des élections européennes, plonge la France dans le chaos. Les commentateurs s’interrogent pour savoir pourquoi le président de la République, dont le parti devrait être laminé lors des élections législatives, commet un tel suicide. Ils n’ont évidemment pas de réponse, probablement parce qu’ils posent mal la question.
Pour ma part, j’envisage l’hypothèse selon laquelle ce n’est pas Emmanuel Macron qui a pris cette décision, mais les investisseurs qui l’ont placé à l’Élysée. Leur problématique n’est pas de faire durer l’actuel président. Il est complétement démonétisé. Mais de lancer le suivant : un successeur capable de poursuivre la même politique tout en tenant un nouveau discours. Arrivé au Pouvoir, il poursuivra la même œuvre au détriment des Français.
Déjà, les élections européennes ont permis de tester Raphaël Glucksmann. Ancien époux d’Eka Zgouladze, ministre de l’Intérieur de Mikheil Saakachvili (Géorgie), puis ministre-adjointe de l’Intérieur de Petro Porochenko (Ukraine), il vit aujourd’hui avec la journaliste franco-libanaise Léa Salamé, petite-fille du joaillier arménien Robert Boghossian et fille de l’ancien ministre libanais Ghassan Salamé.
Raphaël Glucksmann est le petit-fils de la philosophe Jeannette Colombel, ex-stalinienne devenue amie de Jean-Paul Sartre, de Michel Foucault et de Gilles Deleuze. Raphaël est aussi le fils du « nouveau philosophe » André Glucksmann, lui-même ancien employé de la Freedom House [1].
Il professe la même russophobie primaire que sa grand-mère après 1968 et que son père. Il ferait un bon successeur d’Emmanuel Macron selon ses « donateurs ».
Rappelons ici que nous ne croyons pas qu’Emmanuel Macron soit un Rothschild Boy, mais un produit d’Henry Kravis, ainsi que je l’ai écrit, il y a six ans [2]. Depuis ce moment-là, l’épouse d’Henry Kravis est devenue la présidente du Groupe de Bilderberg et notre ami Xavier Niel (Free), qui joua un rôle central dans l’exploitation des données qui firent élire Emmanuel Macron [3], devenu le gendre de Bernard Arnault (LVMH), a été nommé administrateur du fonds de placement des Kravis (KKR).”(sic)
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Comments
Comme dirait la publicité TV, qui nous montre un monsieur dans un kayak dire qu'il a appelé le plombier et son épouse lui répondre, "Parfait mon amour". La CIA va donc échanger le marionnettiste 1 par un marionnettiste 2. Tout cela, pour permettre des bouleversements tellement énormes que le Monde tremblera.
D'abord la place de la France au Conseil de Sécurité de l'ONU. La partager avec l'Allemagne, voila une bonne idée démocrate américano germanopratin. Certains français ne vont pas apprécier. Mais si cela vient du RN cela peut passer "crème". Il faut fortifier le couple franco allemand nous chantera Macron.
Ensuite, la bombe atomique française. La partager avec les européens, comme le veut le président encore en place, voila une idée très gauche europhile de partager le parapluie nucléaire français avec nos voisins, comme les socialistes aiment à partager les déficits et privatiser les bénéfices. Ces fameuses bombes, qu'on n'hésitera pas à envoyer vers l'Est pour "pas que la Russie gagne cette guerre". Mais si c'est le RN qui le fait, cela risque de passer "moins crème". Surtout si on sait que 80% des militaires ont pu voter RN.
Et la 3ème hypothèse vantée par Macron à la présidente des colonies américaines en Europe, c'est de voir si le RN va avaler toutes ces couleuvres géopolitiques avant de comprendre qu'il n'y a qu'une seule option possible qui s'appelle FREXIT ou mieux EUROPEXIT.