Comment en 20 ans la « pandémie grippale » Covid a été préparée comme une guerre bioterroriste !
Article rédigé par mon amie Monika Karbowska, de Wikijustice Julian Assange, postée dans la lettre politique indépendante du 12 juillet 2021
1°)- Présentation de Brigitte Bouzonnie : avec mon amie Christiane Sawczuk, nous discutions des meilleurs connaisseurs, fins décrypteurs du camp mondialiste, initiateur du triste Nouvel Ordre Mondial. Christiane me citait la juriste Valérie Bughault et le professeur de sciences Politiques Pierre Hillard.
Je lui répondais : “Valérie Bugault et Pierre Hillard sont excellents. Mais tu oublies de parler de mon amie Monika Karbowska, diplômée en relations internationales. Elle a rédigé un article collector intitulé : "Comment en 20 ans la « pandémie grippale » Covid a été préparée comme une guerre bioterroriste" : un must. Notamment le passage sur les "Dark winter": exercices de simulation d'une pandémie organisés par Bush et Cheney en 2002, où les médias "gèrent" la population + confinement + vaccination obligatoire.
Pour Christiane et mes amis, j’ai retrouvé ce texte superbe, que je place très haut dans mon Panthéon personnel.
2°)- Article Monika : Wikijustice Julian Assange est une association Loi 1901 crée en septembre 2019 par des participants au mouvement social des Gilets Jaunes afin de soutenir Julian Assange face à à la justice britannique. Une lettre contenant un SOS en morse et signée Julian Assange venait de parvenir à une militante française qui écrivait régulièrement à l’adresse donnée par les soutiens officiels de Julian Assange. Nous avions déjà pris le train de marche de la lutte que nous avons menée jusqu’au bout, des 22 audiences mensuelles au tribunal Westminster Magistrate Court, en passant par la lourde semaine de février 2020 au tribunal de Woolwich, jusqu’à la Old Bailey à la City of London Corporation le 4 janvier 2021.
Mais lorsque l’affaire Covid19 a éclaté en France, grâce à notre expérience dans l’affaire Assange, nous avons immédiatement compris la dimension mensongère et outrancière du discours médiatique planétaire. Le 16 mars 2020 à l’imposition du premier confinement de Macron nous avons répondu en diffusant un texte rappelant le « bourrage de crâne » guerrier de 1914. Depuis, nous n’avons cessé d’accumuler analyses, plaintes internationales, articles et actions, malgré nos difficultés et nos épreuves. Aujourd’hui alors que nos droits humains les plus fondamentaux sont menacés d’être réduits à néant en France et en Europe, nous voulons dévoiler la vérité derrière le simulacre, les vrais pouvoirs qui décident de nos vies derrière les rideaux de fumée médiatique. Comme Julian Assange nous l’a recommandé dans sa lettre «light up the night until victory » – « éclairez la nuit jusqu’à la Victoire »[1] !
Julian Assange, le covid – le storytelling médiatique contre la réalité
En tout premier lieu ce qui frappe dans l’affaire Julian Assange c’est l’aspect « storytelling », c’est-à-dire « fable racontée » par les médias assénée mondialement par les mêmes entreprises de la même façon sur de nombreuses années.
En juillet 2010 lorsque Julian Assange a été révélé au public, il l’a été immédiatement sur le mode vedette people. Un témoin oculaire habitant en face du Frontline Club, 13 Norfolk place à Londres, où Assange a mené ses conférences en 2010, raconte que la rue, les trottoirs et les cafés attenants étaient tellement remplis de journalistes et de photographes que l’homme Assange ne pouvait même pas ouvrir une fenêtre sans être mitraillé de photos. La présentation au monde de Julian Assange a depuis le début de sa saga été effectuée sur le mode « tournage de cinéma avec vedette ». Quelques mois plus tard les même journalistes brûlaient celui qu’ils avaient adoré dans la même logique de fable dramatisée : Julian Assange accusé de viol, trainé devant les tribunaux, en « fuite » dans une ambassade faisait figure d’icône tombée du piédestal que le peuple était invité à piétiner. Lorsqu’Assange réapparait en mode encore plus dramatique le 11 avril 2019, enlevé de force du local du 3 Hans Crescent Street par de curieux « hommes en noir », le storytelling prend une tournure de punition rédemptrice : Assange devient une victime expiatoire du système, un bouc émissaire sur lequel on charge les maux de la cité, comme les violences faites aux femmes, avant de le sacrifier. Puis, c’est le silence tout l’été 2019, et on avait alors pu légitimement penser que Julian Assange fut mort dans une oubliette inconnue.
Mais c’était sans compter avec les valeureux Gilets Jaunes français qui ont traversé le rideau de fumée médiatique pour se coltiner la réalité de la répression, faire le voyage à Londres et venir protester devant les tribunaux. Dès le 20 septembre 2019 je fus chargée par l’association Wikijustice de pousser la porte du tribunal Westminster afin de voir de mes propres yeux ce qui s’y passait. Et nous avons vu, en 23 audiences jusqu’en janvier 2021 et nous avons cherché à comprendre la vérité derrière le simulacre.
Plus nous avançons dans l’enquête, plus nous traversons les faux semblants, les rideaux de fumées, les fables diverses, les illusions agitées devant nous comme autant d’ombres de la caverne de Platon. Trouver la vérité exige de mettre de côté ses préjugés positifs comme négatifs et d’être ouvert à toutes les options, toutes les solutions, toutes les facettes de la vraie vie.
En ce sens « l’affaire Assange » ressemble à « l’affaire du Covid » – un discours planétaire uniforme porté par tous les grands groupes médiatiques les plus puissants du monde. Ce discours est très éloigné de ce que vivent alors les peuples d’Europe, la réalité d’une maladie dont l’analyse reste à écrire après une enquête citoyenne indispensable. Le discours est omniprésent mais il finit par sonner faux, par manquer de logique et il devient urgent de le déconstruire pour chercher à démêler le totalement illogique du probablement faux et du « à peu près vraisemblable » avant d’espérer toucher à la vérité vécue et prouvée par des gens à qui on peut parler vraiment.
Pour « l’affaire covid », faire éclater la vérité est impératif tellement nos vies sont bouleversées par la destruction de nos pays, de nos droits fondamentaux, des libertés qui étaient à la base de nos démocraties, si imparfaites qu’elles fussent. L’affaire Assange est aussi une affaire de violation massive de droits fondamentaux, tout comme la politique Covid. Voilà pourquoi il est impératif de dévoiler ceux qui tirent les ficelles dans les deux cas, afin de nous libérer.
Liens entre la guerre US contre l’Irak et la « pandémie » Covid
Julian Assange est connu pour avoir dénoncé les mensonges qui font le lit des guerres et d’avoir apposé son nom au générique d’un film dénonçant les crimes de l’armée américaine en Irak dit « Collateral Murder ». Il s’avère que les mensonges médiatiques qui ont conduit à l’invasion de l’Irak par les Etats Unis sont menés par les mêmes politiques, hauts fonctionnaires et journalistes qui ont commencé à organiser le scénario de «pandémie meurtrière » pour le monde entier depuis 1999[1].
Une de ces personnes est par exemple Judit Miller. Judit Miller est journaliste au New York Times au début des années 2000. Elle y rédige des articles et des livres affirmant prouver l’existence des armes de destructions massives de Saddam Hussein, premier mensonge planétaire de l’administration George W. Bush. Connue pour être proche de Dick Cheney, le directeur de cabinet de Georges W, Bush, elle participe à la propagande guerrière en affirmant avoir été victime d’une « attaque à l’anthrax » – l’affaire de l’anthrax a été le prélude aux bidonnages sur les armes de Saddam Hussein alors que les enveloppes prétendument reçues par les sénateurs et journalistes américains étaient soit vides de poison, soit sortis probablement de Fort Detrick laboratoire militaire américain désormais bien connu depuis la crise covid[2]. L’opinion américaine croit le mensonge sur les armes de destruction massive irakiennes, finit par accepter la guerre et conspue la France et « la vieille Europe » de Chirac qui refuse de participer à l’expédition meurtrière pour les peuples du Croissant Fertile jusqu’à aujourd’hui.
Or Judit Miller, « Madame Anthrax », participe depuis le début à ce qui deviendra « le storytelling Covid ». Elle s’est en effet « entrainée » en tant que journaliste à se préparer à une « guerre bactériologique » en participant à la simulation « réponse à une pandémie – Dark Winter », exercice militaire que le pouvoir militaire états-unien a organisé en juin 2001.[3]« Dark Winter », qui met en scène une attaque avec le virus de la variole, est un des premiers des nombreux exercices militaire que les Etats Unis murissent depuis 1999 et qu’ils imposeront au monde occidental à partir de 2002.
En 1997 l’armée américaine en quête de domination mondiale après la destruction de l’Union Soviétique élabore sous prétexte de lutte contre le terrorisme, des plans de « contre-attaque à une guerre bioterroriste » et crée le Center for Health Security (Centre pour la sécurité Sanitaire – en 1998 son nom est Center for Civilian Biodefense Strategy) subventionné par la fondation General Motors à l’Université John Hopkins. Le nom de cette université privée nous est désormais familier car ce sont ses données qui sont mises en scène et racontées comme « l’histoire de la pandémie Covid» par les médias du monde entier à partir de mars 2020[4].
La première « simulation» a lieu en février 1999 à la John Hopkins University. Les représentants de 10 pays y étaient conviés pour élaborer « une Stratégie de Santé Publique Nationale en réponse à une attaque bioterroriste ». Comme l’attaque bioterroriste doit être « mondiale », la réponse doit être mondiale et les solutions élaborées sonnent de manière étrangement familière à nos oreilles aujourd’hui : état d’urgence, couvre-feu, confinement et vaccination massive imposée, le business du Big Pharma n’étant pas oublié. Dès cette première simulation les gouvernements occidentaux se familiarisent avec l’idée d’utiliser la police pour enfermer les populations dans des quarantaines forcées[5].
En 2000 alors que le Pentagone développe une arme bactériologique à base d’anthrax modifié sous le nom de « Projet Bacchus », la John Hopkins University récidive avec un séminaire et une simulation d’attaque mondiale de peste bubonique. Ce séminaire s’intitule « la prise de décision en temps d’épidémie » et introduit non seulement l’idée que c’est la « gestion des populations » c’est-à-dire des citoyens, qui pose problème aux militaires mais aussi la confusion entre la « défense face à une attaque bactériologique » et « gestion d’une épidémie naturelle ». Emmanuel Macron était encore un jeune débutant, mais déjà, l’armée américaine a préparé le concept de « la pandémie, c’est la guerre » [6]! Les méthodes de lutte contre la maladie sont les mêmes que celles avec lesquelles l’armée américaine entend combattre une attaque bioterroriste : la suspension des droits et des libertés et le confinement des populations.
[1] Maxime Vivas, « La face cachée de Reporters Sans Frontières – de la CIA aux faucons u Pentagone », Editions Aden, Bruxelles 2007, page 147-152
[2]https://en.wikipedia.org/wiki/2001_anthrax_attacks
[3]https://www.mondialisation.ca/en-juin-2001-le-pentagone-a-organise-un-exercice-de-bioterrorisme-nomme-operation-dark-winter-qui-anticipait-les-attaques-du-119-et-les-attaques-a-lanthrax/5408493
https://www.centerforhealthsecurity.org/our-work/events-archive/2001_dark-winter/about.html
[4] Voir la conférence de Paul Schreyer, « Pandemic Games », 10 mars 2021
Paul Schreyer: Pandemic simulation games – Preparation for a new era? – YouTube
[5]https://stacks.cdc.gov/view/cdc/44128
[6]www.upmc-biosecurity.org/website/events/2000_symposium-2/agenda.html
Dark Winter, les préparatifs pour la guerre biologique mondiale
Avec l’arrivée de Georges W Bush au pouvoir les projets de domination prennent de l’ampleur : le président Bush et son secrétaire d’Etat Dick Cheney ainsi que James Woolsley chef de la CIA, participent à l’exercice de simulation « Dark Winter », du 22 au 25 juin 2001 qui a lieu à la base militaire Andrew près de Washington. Les médias sont à l’honneur pour apprendre à bien « gérer » la population et soutenir l’effort de guerre américain. Le New York Times, la NBC, le CBC, Fox News et la BBC sont présents – tous ceux qui lanceront la propagande anti-irakienne après le 11 septembre[1].
Nous ne mesurons pas toujours le degré de bourrage de crâne guerrier auquel étaient soumis les citoyens américains incapables le vérifier les énormes mensonges, fables et racontars sur l’Afghanistan, l’Irak, l’islam, particulièrement après le 11 septembre 2001. La panique fut à son comble après l’arrivée des quelques enveloppes d’anthrax identifiées par les journalistes complaisants et complices qui ainsi réalisaient le scénario qu’ils avaient appris lors de la rencontre « Dark Winter »(dont l’incontournable Madame Miller). Nous autres Européens de l’Est nous haussions les épaules devant l’effroi américain face à « l’attentat » du 11 septembre car pour nous, peuples slaves, une véritable guerre c’est la seconde guerre mondiale où les nazis ont assassiné plus de 20 millions de personnes sur notre sol et pas quelques enveloppes mêmes remplies de poison ou la destruction meurtrière de deux immeubles. Cependant, aujourd’hui avec l’omniprésence de la terreur Covid nous pouvons mieux appréhender cette peur aussi massive qu’artificiellement construite par les médias.
Surtout, l’exercice militaire prépare déjà minutieusement la « gestion » de la population civile : que la vaccination de masse obligatoire soit imposée comme le seul remède possible ne nous étonnera plus aujourd’hui. Cependant, nous avions omis à l’époque de regarder en détails ce que veut dire « gestion de guerre » par les instances états-uniennes autoproclamées maîtres du monde. Nous avions tort, parce que le document de présentation de cet « hiver sombre » nous brosse déjà il y a 20 ans le tableau ce que nous vivons contraints et forcés actuellement : prohibition de toute vie sociale, fermeture des écoles et des universités, suppressions des événements culturels, des activités associatives et politiques, des loisirs et des sports…Si nous avions davantage pris au sérieux la folie de ces « entités » imposant illégalement leur domination sur le monde entier, nous ne nous serions pas sentis aussi impuissants en mars 2020 lorsque le programme « plandémique » nous est tombé sur le tête [2]!
[1]https://academic.oup.com/cid/article/34/7/972/316999
[2]https://www.centerforhealthsecurity.org/our-work/events-archive/2001_dark-winter/Dark%20Winter%20Script.pdf
La stratégie minutieuse du Global Health Security Initiative de 2002 à 2005 – la « pandémie de grippe » à l’horizon
Le Global Health Security Initiative (Initiative Globale pour une Sécurité Sanitaire) est crée en novembre 2001. Ce think thank dirigé par les Etats Unis est basé au Canada où il est chargé d’organiser les « epidemic response » – gestion de l’épidémie qui serait consécutive à une possible attaque terroriste à l’anthrax. Il inclut les Etats d’Europe comme l’Allemagne, la France et l’Italie, puis le Japon, le Mexique ainsi que l’OMS déjà dans les mains du financeur Bill Gates[1]. Dès 2002 cependant le programme de cette entité en dehors de la légalité démocratique ne prévoit pas une politique coordonnée des ministres de la défense pour riposter à une guerre, mais des réunions régulières des ministres de la santé pour gérer une « pandémie mondiale » d’origine naturelle. Le mot « pandémie » apparait dès lors dans les premiers documents de travail du GHSI. Il finira par s’installer dans notre vocabulaire quotidien, alors qu’à priori c’est une calque du mot anglais « pandemic » qui veut dire « épidémie ». Car même si le mot « pandémie » existe dans les langues romanes, germaniques et slaves, le vocable « épidémie » est de loin le plus usité. En effet, même pour la peste noire les historiens se gardent prudemment d’utiliser le mot « pandémie » car la notion de « monde » auquel renvoie le préfixe « pan » est toujours un concept politique problématique. « Une pandémie » est donc un événement rarissime, d’ailleurs la sonorité du mot est proche de « pandémonium » qui veut dire « enfer ».
Une première conférence du GHSI a lieu en mars 2002 à Londres. Les ministres de la santé des pays occidentaux y décident de travailler étroitement avec le Conseil d’Administration de l’OMS pour coordonner « l’implémentation de mesures mondiales » afin de faire face à une épidémie de « variole ou une autre maladie infectieuse de type grippal». Dès lors un groupe de travail dirigé par la Grande Bretagne et les USA dans le cadre du think thank canadien a pour responsabilité de rédiger le scénario mondial. La conférence de Mexico de décembre 2002 met en place le groupe de travail tout en chargeant l’Italie et l’OMS de mettre au point des « techniques d’isolement pour les patients avec varioles et autres infections virales très contagieuses »[2].
La déclaration de la réunion de Mexico est claire : les Etats signataires considèrent que la réponse à une attaque bioterroriste et à une « pandémie de grippe » doivent être la même. La simultanéité des décisions liberticides de nos décideurs en 2020 ne doit plus nous étonner : les « mesures Covid » sont en gestation depuis 2002 soit 18 ans !
« Nous avons reconnu qu’il existe de nombreux points communs entre la préparation et la réponse au bioterrorisme et à la pandémie de grippe. Nous avons décidé de créer un groupe de travail technique sur la pandémie de grippe, qui sera coprésidé par les États-Unis et le Royaume-Uni, afin d’examiner les lacunes existantes et les besoins en matière de recherche et de développement. Ces travaux devraient être menés en collaboration avec l’OMS et d’autres organisations internationales appropriées »[3]
Les ministres de la santé des pays occidentaux glissent de façon déconcertante de l’attaque biochimique à une épidémie naturelle comme si des deux phénomènes devaient être gérées à la manière militaire avec état d’urgence, enfermement des populations rebelles, couvre-feu et vaccination forcée.
Les ministres de la santé du Global Health Security Initiative se retrouvent l’année suivante, le 7 novembre 2003 à Berlin. Ils font le bilan de l’exercice « de réponse à une pandémie » « Global Mercury » tenu au Canada en septembre. L’exercice guerrier concerne toujours une attaque de la variole, mais la déclaration finale mentionne déjà « un échange de renseignements concernant l’épidémie de SARS », le premier SARS Cov1.
Nous remarquerons aussi que des décisions politiques supprimant les droits de l’Homme y sont déjà actées sans aucune autre forme de procès : le ministre de la santé de l’Italie y est félicité pour la mise au point « de stratégies techniques d’isolement des patients atteints de variole ou d’une autre maladie hautement contagieuse ».[4] Les autres pays vont donc appliquer le « confinement à l’italienne » qui se profile déjà. Maintenant que nous savons qui a pris la décision des « confinements » nous ne devons plus être étonnés que la « pandémie de covid19 » ait éclaté en Italie ou elle a été si résolument et brutalement traitée par le gouvernement d’extrême droite de Salvini en fonction des décisions prises par ses prédécesseurs ultralibéraux. Remarquons aussi la novlangue qui assimile la suppression de la liberté du citoyen à une « mesure technique d’isolement du malade ». Il ne reste plus qu’à inventer le « porteur asymptomatique » et le portrait de notre vie actuelle est tracé.
Par ailleurs les gouvernements réitèrent la décision de traiter « une pandémie de grippe » comme une attaque bioterroriste. Afin de coordonner leurs politiques contre nous, les citoyens, ils créent un « Groupe Technique de travail de Préparation pour la Pandémie de Grippe ».[5] C’est peut-être pour ce Groupe Technique de Travail que le successeur de Bernard Kouchner, Jean François Mattei, a mandaté le professeur Didier Raoult pour élaborer un rapport sur la stratégie française de préparation à une « pandémie ». Didier Raoult a effectivement raconté dans plusieurs interventions publiques avoir proposé dans un plan de « prévention des épidémies de nouvelles maladies infectieuses » la construction de 7 instituts spécialisés régionaux. Finalement un seul fut construit : l’Institut Hospitalo-Universitaire Méditerranée Infection à Marseille qui a effectivement joué le rôle que l’on connait lors des tragiques mois de mars et avril 2020.
Si le professeur Raoult a continuellement gardé une attitude calme et détachée pendant la crise Covid, ce n’est pas seulement du fait de sa compétence incontestable dans son domaine, mais aussi parce que contrairement aux citoyens français il est probablement informé qu’Emmanuel Macron ne décide de rien mais se contente d’imposer à la France les mesures que le Global Health Security Initiative a préparé depuis les exercices de « réponses à une pandémie » de 2003. Cependant, il est probable qu’en établissant son projet d’instituts de recherche et soins, le professeur Raoult croyait réellement participer à une réflexion internationale de prévention des épidémies et non pas à un projet militaire piloté par l’armée américaine.
Il faut souligner que la conférence Global Mercury a duré 4 jours, du 8 au 12 septembre 2003 et a impliqué plusieurs centaines de participants. Les représentants des gouvernements occidentaux y ont réfléchi comment se transmettre mutuellement les informations stratégiques afin d’agir de façon coordonnée et unie face à leurs populations. Ils ont choisi de confier le leadership de la communication à …l’OMS. C’est l’OMS qui dorénavant devait donner les « directives » et les pays devaient faire croire à leurs populations qu’il n’y avait pas d’autres alternatives que d’obéir à l’OMS. Ainsi, l’OMS a été investie d’un pouvoir de gouvernement mondial qui n’existe pas dans ses statuts. En mars 2020 nous avons tous été surpris par l’émergence de ce pouvoir dont les ordres sont venus s’immiscer jusque dans notre intimité familiale et corporelle. Nous nous sommes demandés comment il était possible que cette agence onusienne jusqu’alors plutôt au second plan soit investie d’une pareille autorité et pourquoi nos Etats obéissent aux plus absurdes de ses inventions : nous ne savions pas que tout simplement nos Etats ont chargé l’OMS de la « prise de décision en matière de pandémie », dès 2003, suite à l’exercice Global Mercury[6]. Qu’importe que l’institution fut financée par des structures privées comme la fondation de Bill et Melinda Gates dont les intérêts n’ont rien à voir avec la santé des Hommes.
Le coordinateur français pour le projet Global Mercury était le professeur Jean François Lacronique, médecin et ami de Bernard Kouchner et ancien président de l’Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire. Nous retrouvons avec sa présence le mélange des genres entre géopolitique, armes ABC de destruction massive et maladies infectieuses naturelles qu’affectionnent les institutions américaines fondatrices du Global Health Security Initiative. Le professeur Lacronique retraité en 2009 fait partie des personnes qui ont bien compris ce qui se jouait en mars et avril 2020 et qui ont pris des décisions stratégiques pour la France dans le cadre du plan mondial « réponse à une pandémie »[7]. Fait intéressant, c’est Agnès Buzyn, ministre de la santé qui a si infructueusement coopéré avec la Chine au début de « la pandémie » covid, qui succédait en 2008 au professeur Lacronique au poste de présidence de l’Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire[8] sans qu’on puisse comprendre quel est exactement le sens de la nomination de ces personnalités à ce poste : quel est le lien entre les maladies virales infectieuses et la sureté des réacteurs nucléaires ? Nous ne le savons pas.
La réunion suivante du Global Health Security Initiative a lieu le 10 décembre 2004 à Paris. Les ministres participant se félicitent : la coopération est renforcée avec les organisations internationales de transport comme la IATA et l’agence onusienne Organisation Internationale de l’Aviation Civile afin de détecter le plus rapidement possible les « substances infectieuses » dans les transports. Pour une action rapide un « Emergency Contact Network », un service interétatique de coordination fonctionnant 24h sur 24, est créé. Le rôle de l’OMS est encore renforcé. Désormais c’est l’OMS qui donne le la en matière de remèdes et surtout de vaccins dont la quête devient à l’époque aussi obsessionnelle qu’aujourd’hui. La grippe aviaire fait opportunément son apparition cette année-là, ce qui permet aux chefs du grand jeu mondial de déclarer la « pandémie de grippe » comme le risque majeur dans la décennie à venir ! La moitié de la déclaration finale est ainsi consacrée à la grippe et aux inévitables vaccins qu’il faudra produire contre elle. En 2004, déjà[9] !
« Nous avons reconnu qu’il existe de nombreux points communs entre la préparation et la réponse au bioterrorisme et à la pandémie de grippe. Nous avons décidé de créer un groupe de travail technique sur la pandémie de grippe, qui sera coprésidé par les États-Unis et le Royaume-Uni, afin d’examiner les lacunes existantes et les besoins en matière de recherche et de développement. Ces travaux devraient être menés en collaboration avec l’OMS et d’autres organisations internationales appropriées » – dit le communiqué final de la réunion à Paris du 10 décembre 2004. Les peuples évidement n’ont pas été consultés par ce petit comité de décideurs non élus démocratiquement qui s’arrogent unilatéralement le droit de décider de choses aussi sensibles et intimes que la santé des êtres humains en violation de la Charte des Nations Unies, du principes de la souveraineté des peuples, de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, des Traités relatifs aux Droits Humains, des codes de la santé… et qui prétend faire de la santé publique un objet de politique guerrière anti-terroriste sous l’égide des puissances de l’OTAN!
Philippe Douste-Blazy a signé en 2004 pour la France cet engagement international. Membre du Conseil d’Administration de l’IHU Méditerranée Infection, il a eu le mérite de défendre un tant soit peu Didier Raoult lors de la catastrophe de mars et avril 2020. Mais bien que parfaitement au courant que le gouvernement Macron ne fait qu’appliquer la feuille de route des Anglo-saxons décideurs dans le Global Health Security Initiative, il s’est bien gardé de renseigner le peuple souverain en lui expliquant que ces pays dominants de l’OTAN ont désormais en mains la santé et la survie physique des Français. Il serait temps que les compte rendus de ces réunions internationales non démocratiques ou le sort du peuple français et d’autres peuples européens est joué aux dés soient enfin rendus publics !
En 2005 un pas significatif est franchi dans la préparation à la « pandémie de grippe » – l’OTAN est officiellement intégré au dispositif. En effet, le Global Health Security Initiative organise la rencontre des pays signataires le 18 novembre 2005 à Rome. Par la déclaration finale nous apprenons que la « pandémie de grippe » est définitivement actée comme le plus « grand danger d’attaque bioterroriste ». Les décideurs du GHSI font comme si la grippe était une maladie mortelle à 100% pour tout le monde dans toute l’histoire de l’Humanité, et cet abus de langage ne semble gêner aucun scientifique ni politique participant à cette tragique manipulation…
La Grande Bretagne a ainsi dirigé le séminaire de préparation à l’épidémie de grippe et a effectué le travail de modélisation des prévisions en termes de malades et de morts : nous avons donc aujourd’hui la preuve que les prévisions outrancières et morbides de l’Imperial College of London qui ont mené à la politique des « verrouillage »(« lockdown ») des sociétés européennes en 2020 et 2021 sont à l’œuvre depuis 2005 par les bons soins du Global Health Security Initiative. Ce n’est donc pas un hasard si les dirigeants européens obéissent tous à cette « académie royale » britannique comme si cette institution privée avait une vocation universelle à dicter pour tout le continent, dont pourtant la Grande Bretagne vient de se détacher politiquement par le Brexit, les politiques de santé publiques et les comportements individuels, domestiques, sociaux et intimes[10] ! Le vaccin universel pour tous est réaffirmé en 2005 avec force comme la panacée et l’OMS est investi d’un pouvoir décisionnaire de stocker les doses de vaccins et de les répartir dans le monde.
[1]http://ghsi.ca/ghsi-members/
[2]http://ghsi.ca/ministerial-statements/mexico-city-december-2002/
[3] « We recognized that there are many commonalities in preparedness and response for bioterrorism and influenza pandemic. We agreed to establish a technical working group on influenza pandemic, which will be co-chaired by the US and the UK, to address existing gaps and research and development needs. This work should be carried out in conjunction with the WHO and other appropriate international organizations »
[4] « Italy has completed a report on strategies for isolation techniques for patients with smallpox and other highly contagious viral agents based on a meeting of experts, and we have decided that this report should be shared with other countries. »
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