1°)- Présentation : Chacun sait que le volcan social se réveille, avec la réélection truquée de Macron. Au mois de septembre 2022, on s’attend à une rentrée sociale très chaude. Ce n’est pas moi qui le dis, mais des économistes comme Philippe Murer, qui a écrit un livre avec Jacques Sapir, ou le créateur du site ELUCID, Olivier Berruyer.
Plus dure sera la colère des classes populaires paupérisées depuis les années 80. Niées par la classe politique, -Mélenchon et Le Pen, qui font semblant de les défendre, sont en réalité payés pour faire triompher la ligne de Macron. Gilets Jaunes violentés par la milice de Macron. Parfois emprisonnés avec les droits commun.
Après la mascarade du faux vote aux Présidentielles, où Macron a été réélu par fraudes massives, il ne reste rien que le combat de rue, pour obtenir une vie meilleure. N’en déplaise au bourrage de cranes quotidiens sur les Législatives, les chances d’un tel ou d’une telle, ce n’est pas le troisième tour dans les urnes qui compte, mais le quatrième tour social, dans les mobilisations populaires annoncées et inévitables dans le courant de l’année 2022
Même Macron redoute une prochaine explosion sociale, c’est dire…!
2)- Article :
LU DANS LE CANARD ENCHAINE DU 4 MAI 2016 : sous le titre, "Guerre des camarades", Le Canard écrit ces lignes : "JLM, bien qu'au coude à coude avec Hollande, n'est pas certain d'obtenir ses 500 signatures. En cause, son ex-allié, Pierre Laurent, bien décidé a lui mettre des bâtons dans les roues. Mélenchon n'aura pas ses signatures si nous ne les lui donnons pas, assure le patron du PC, en prive. Lequel patron, persuade d'être le seul a incarner la gauche radicale, est bien décidé a être lui-même candidat"(fin du topo).
2)- Cette brève est très éclairante. On saisit mieux les arrières pensées de l'ex-patron du PG :
- un coup, je donne raison aux dirigeants du PCF ;
- un autre, je valide les thèmes de mon aile gauche.
On comprend mieux son discours "centriste", forcement "essuie-glaces" :
- un coup a droite, je cherche a plaire a la direction communiste, par un discours "convenable", bien-pensant.
- Un coup à gauche, je m'efforce de mobiliser ma gauche "dure": celle-là même qui pointe infatigablement la désespérance sociale de 9 millions de chômeurs, 15 millions de pauvres, en train de crever la bouche ouverte dans notre beau pays. Dans une indifférence générale.
On comprend. Pour autant, on ne partage pas son analyse politique.
2.1) - Sur le plan scientifique, être à équidistance d'un mensonge et d'une vérité, c'est encore, sauf erreur de ma part, une façon de se tromper...!
2.2)- Sur le plan de la réalité, relayer, reprendre à son compte les changements millimétrés, "fastoches" comme disent les enfants, voulus par les dirigeants du PCF, afin d'obtenir les 500 signatures. Tout en se faisant en partie l'écho d'une ligne "dure", où la question sociale est évoquée, sans pour autant être promue au statut de problème numéro un : ici, il s'agit de séduire les classes populaires réfugiées dans l'abstention...Résultat : beaucoup de chômeurs, jeunes et précaires, estiment à juste titre que JLM ne tient pas un discours suffisamment à gauche, Et ne prend pas suffisamment en compte leur détresse financière, psychologique et sociale...!
Comme disait Paul NIZAN, "il n'y a que 2 partis a prendre : celui des oppresseurs et celui des opprimes". Elsa TRIOLET renchérissait : "les barricades n'ont que 2 côtés". De plus, depuis deux mois, nous vivons un contexte social très particulier : mobilisations intenses et répétées contre la loi Khomri, en particulier, les journées du 9 et du 31 mars, avec 1,2 millions de personnes dans la rue. Le sentiment de vivre UN RETOUR DE LA LUTTE DES CLASSES est partage par 69% des français, comme le montre un sondage Odoxa du 29 avril 2016.
NOUS SOMMES LES PETITS POUCETS RESISTANTS face à l'ogre capitaliste, face à l'oligarchie mondialisée, se nourrissant de vies humaines : à coups de charrettes de salariés, que l'on fait sciemment basculer dans le chômage et la pauvreté, afin de faire grimper mécaniquement l'action en bourse.
Voila pourquoi, se battre contre la loi Travail, c'est beaucoup plus que de défendre le code du travail, arme des travailleurs aussi précieuse soit-elle.
C'est aussi et avant tout construire un ACTEUR COLLECTIF NATIONAL DE RESISTANCE A L'OGRE CAPITALISTE. Faire passer le Peuple "en soi" a un Peuple "pour soi", solidaire, conscient de ses intérêts, se battant de toutes ses forces pour les défendre, à l'image de son ennemie, la Bourgeoisie.
CHACUN SAIT QUE LE VOLCAN SOCIAL SE REVEILLE.