Ce qu'a vraiment dit Marx sur la religion !
Merci au Marcel Gerber de rappeler ce qu'a vraiment dit Marx sur la religion :
Diane Gilliard : Merci à mon camarade Marcel Gerber de nous rappeler ce qu'a vraiment dit Marx sur la religion:
"Ce qu'a écrit Karl Marx sur la religion est souvent réduit, de manière négative en général, à 'l'opium du peuple'.
Marx a 25 ans quand il publie son livre 'Critique de la philosophie du droit de Hegel', dans lequel sa position sur la religion est un peu plus subtile :
« La détresse religieuse est, pour une part, l’expression de la détresse réelle et, pour une autre, la protestation contre la détresse réelle. La religion est le soupir de la créature opprimée, l’âme d’un monde sans cœur, comme elle est l’esprit de conditions sociales d’où l’esprit est exclu. Elle est l’opium du peuple.
L’abolition de la religion en tant que bonheur illusoire du peuple est l’exigence que formule son bonheur réel. Exiger qu’il renonce à une situation illusoire, c’est exiger qu’il renonce à une situation qui a besoin d’illusions.
La critique de la religion est donc dans son germe, la critique de la vallée des larmes, dont l’auréole est la religion. La critique de la religion détruit les illusions de l’homme pour qu’il pense, agisse et façonne sa réalité comme un homme sans illusions parvenu à l’âge de raison, pour qu’il gravite autour de lui-même, c’est à dire autour de son soleil réel. La religion n’est que le soleil illusoire qui gravite autour de l’homme tant que l’homme ne gravite pas autour de lui-même. »
…
Réflexion du marin.
Lorsque je navigue, je navigue en me référant à la vitesse de fond, et non à celle de la surface.
La navigation de fond, comme la vie spirituelle, donne faussement l'impression de ne pas être pragmatique, et de ne pas être branchée dans la réalité des choses, c'est-à-dire, de ne pas être réaliste. Mais je crois qu'au contraire, cette navigation donne l'heure «juste» de notre déplacement. Se fier à la surface, se fier au niveau de tout ce qui bouge et de tout ce qui est visible, le lieu communément appelé -la vraie vie-, nous entraîne sans vraiment nous en apercevoir, dans une illusion ou dans une fausse interprétation de la réalité.
Pour obtenir une donnée juste de notre cheminement, c'est-à-dire du mouvement de notre vie: de nos projets, nos motivations, nos directions prises etc.., il faut absolument avoir un repère «fixe»; et nous ne pouvons être ce repère, car nous sommes dans ce mouvement général. C'est comme se déplacer sur un océan (notre vie), il faut un repère fixe pour connaître vraiment la position et la direction où nous allons; sinon, nous pouvons aller nulle part, ou n'importe où, en d'autres mots: nous perdre. C’est ce que nous appelons dans le monde marin, nous perdre, corps et biens.
Une autre façon de le dire: si nous nous fions à la tendance, au déplacement général, et à tout ce que nous percevons de nos sens, c'est-à-dire à la surface, nous pouvons dire alors que nous sommes ballottés -par tous les flots-, et à tous vents. Nous dérivons vers notre perte, et c’est lorsque nous nous y attendons le moins que le danger est le plus imminent.
''Ce jour viendra sur vous lorsque vous ne vous y attendrez pas..''
De cette réflexion, nous pouvons dire qu'il nous faut donc dans notre monde, une «référence» fixe et invariable, afin de nous donner une position «juste» de ce que nous sommes: d'où nous venons et vers où nous allons.
C'est ce que nous appelons l'immuable -vigie- ou phare: comme un roc sur lequel nous pouvons nous appuyer, pour ne pas aller nous briser sur les écueils des ténèbres.
En d'autres termes, et d'une approche plus personnalisée, ce point ultime de référence est «le Verbe vivant» (Christ), le Principe de Dieu: le premier, ce qui est et ce qui sera. En sorte qu'en appui sur Lui, l’ultime réel: tout ce qui se passe.., et qui passe dans nos vies fragiles et incertaines puissent être récupérer en Lui pour demeurer; parce que comme la bonne navigation nous démontre, c'est en nous reposant sur une référence immuable, que nous trouvons le «réel» de la véritable position de nos vies, et donc, le véritable repos.