"Ce n'est pas que nous ne croyons plus en rien, c'est que nous sommes possédés par des millions d'idées"
Débat entre Franz-Olivier Nabholtz et Brigitte Bouzonnie du 26 octobre 2023
1°)-Franz-Olivier Nabholtz : Ce n'est pas que nous ne croyons plus en rien, c'est que nous sommes possédés par des millions d'idées, nous ne sommes plus capables de trier les bonnes et les mauvaises. Le résultat est que nous sommes divisés, dépossédés de notre corps et de notre rapport à la réalité.
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2°)-Brigitte Bouzonnie : Je crois surtout que nous ne croyons plus (du moins pour une majorité de français autrefois de "gauche") à la "lutte des classes", comme mode d'analyse et de compréhension de la société française. Or, le taux de profit des entreprises est de 6% par an. Les augmentations généralisées des salaires annuelles : 0%. Cela pose bien un problème immense rejeté dans le déni et l'impensé.
De plus, le problème aujourd'hui n'est pas de croire à "tout" (primat de la culture woke et autres idéologies insignifiantes, etc...), mais de croire à l'essentiel : le primat de l'infrastructure (l'économique). Et à toutes les stratégie inventées par les patrons depuis les années 1980, consistant à lutter contre la baisse tendancielle du taux de profit, en jouant sur la superstructure : mondialisation des échanges. Baisse drastique des salaires depuis les années 1980. Chômage et pauvreté de masse, etc...
Franz-Olivier Nabholtz
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Ce n'est pas que nous ne croyons plus en rien, c'est que nous sommes possédés par des millions d'idées, nous ne sommes plus capables de trier les bonnes et les mauvaises. Le résultat est que nous sommes divisés, dépossédés de notre corps et de notre rapport à la réalité.
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