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Casse de l'emploi en 2020 : 900 000 emplois détruits selon l'UNEDIC !
Article rédigé par Brigitte Bouzonnie le 1er juin 2021
Casse de l'emploi en 2020 : 900 000 emplois détruits, selon l’unedic : plus que pendant la crise des subprimes de 2008 : 600 000 emplois avaient alors été détruits en 2009.
1°) -Retour sur la crise des subprimes :
Souvenons-nous : Début 2009, le chômage mensuel explose avec plus de 90 000 nouveaux demandeurs d’emploi enregistrés en janvier 2009. 82 500 en février 2009.
On s’en souvient car pendant toute l'année 2009, on rédige un milliard d'articles sur le sujet, pour le journal A GAUCHE du Parti de gauche (PG), animé par François Delapierre. Les yeux fermés, on connait sa réputation surfaite, lui qui était en réalité “un mercenaire de la politique”(sic), comme me disait un garde du corps de Jean-Luc Mélenchon.
Grâce à lui, mes projets d’articles sur le chômage, -l'équivalent de quatre Tour Eiffel-, sont mis illico à la poubelle. Au PG, il fallait surtout pas parler des gens qui souffrent. Ni de la mort sociale de millions de femmes et d'hommes, basculant dans la misère.
Chômage, en clair, cela signifie qu’un salarié en contrat à durée indéterminée ne retrouvera plus jamais de contrat pérenne. Cela signifie aussi : terminus, tout le monde descend. Et, poignée de miraculés mise à part, personne n'en réchappe. Comme aurait chanté Louis ARAGON : "tu n'en reviendras pas vieux joueur de manille (“Tu n'en reviendras pas"). Voilà pourquoi j’ai créé mon premier compte Facebook en 2009. Chaque jour, pour le petit public d’alors, je dénonçais vigoureusement l'ampleur du chômage et de la pauvreté de masse existante sous Sarkosy. Ampleur du chômage ignorée sciemment de la petite bourgeoisie politico-intellectuelle, alliée à la classe dominante, ayant trahi les classes populaires : histoire de faire de la société française une "Belle au bois dormant", pour reprendre le juste mot de Emmanuel Todd. Et que perdure le projet d'immobilisme social du capitalisme mondialisé occidental, mis en oeuvre à compter des années 80.
Tandis que la classe dirigeante pille notre pays en coupes réglées, siphonner notre budget public : 157 milliards au titre des “aides aux entreprises”. 498 milliards en exonérations de cotisations sociales, non payées par les employeurs entre 1992 et 2018.
Silence radio sur le chômage, renvoyé u cimetière du refoulé.
1-2°)- L’explosion du chômage lié aux confinements : 1 million de chômeur en plus dit l’AFPA, tandis que l’INSEE ment pitoyablement, arguant de seulement 390 00 demandeurs d’emploi. Ce chiffre doit être vu avec prudent : il faut savoir que, pour le montant des primes et déroulement de carrière de chaque agent de l’INSEE, c’est BERCY, la libérale, qui décide. Ceci expliquant cela. Résultat : les chiffres du chômage et de la pauvreté sont grandement minorés.
De la même façon, cela fait dix ans, que l’INSEE évalue à 9 millions le nombre de pauvres, alors qu’on arrive à 15 millions de pauvres vivant en dessous du seuil de pauvreté. Les bénévoles des organisations caritatives me disent de multiplier par quatre le chiffre de l’INSEE, pour avoir une donnée à peu près fiable de la Vérité.
Même constat pour le nombre de chômeurs, puisque l’INSEE ne compte que les chômeurs sans aucun emploi. Du coup, elle occulte les demandeurs d’emploi ayant un petit boulot, soit presqu’un chômeur sur deux.
Dans sa revue de presse du 28 août 2020, Stéphanie Mesnier-Angéli citait un membre du Gouvernement parlant de la destruction de 600 000 postes.
En 2020, on parle de 1548 plans sociaux, venant le plus souvent de grosses boites ; Renault, Air France, Rolce Royce, etc.
Comme dit le regretté Julien Lauprêtre, Président du Secours Populaire, "on assiste à un ras de marée de pauvreté recouvrant la France". Personne ne moufte. La petite- bourgeoisie journalistico-politique renvoie la question du chômage dans le hors champ les sujets interdits.
Voilà pourquoi le Rassemblement Pouvoir au Peuple propose de créer des millions et des millions d’emplois, notamment en relocalisant toutes les activités industrielles en France. On rappelle que le secteur industriel a perdu 2,5 millions d’emplois depuis 1974, pour cause de mondialisation. +400 000 emplois en personnels soignant supprimés au cours de ces vingt dernières années. +3 millions d’emplois dans le secteur associatif, afin de développer des emplois d’utilité collective.