Biographie de Michel Mousel, Responsable du PSU de 1974 à 1979
Petite biographie rédigée par notre ex-camarade du PSU Claude Picart, que l'on remercie
Président de l’UNEF, Michel Mousel adhère au PSU à sa création en avril 1960, à la section de Colombes. Puis à celle de la 20ème de Paris : c’est là que l’ai connu, de plus nous étions voisins dans la rue des Orteaux, siège du PSU du 20ème arrondissement. Mais il ne prend aucune responsabilité jusqu’en 1967, époque où il s’investit sur la question des transports.
Après le départ des rocardiens, il devient secrétaire national du PSU en décembre 1974 et occupe cette fonction jusqu’en 1979. Michel contribue à l’affirmation du projet autogestionnaire du parti et, en janvier 1978, il est à l’initiative d’un appel pour la constitution d’un Front autogestionnaire afin de faire émerger une « nouvelle gauche socialiste, écologiste et autogestionnaire ». Cette tentative échoue.
En janvier 1979, au congrès de Saint-Étienne, il cède la place à Huguette Bouchardeau. En 1981, il devient membre du cabinet d’Anicet Le Pors, ministre de la Fonction publique et des Réformes administratives. De 1983 à 1985, il est Directeur de cabinet d’Huguette Bouchardeau, d’abord secrétaire d’État, puis ministre de l’Environnement.
Grand serviteur de l’État, formé aux problématiques environnementales par son engagement politique et son passage au Commissariat général au Plan, il est nommé, au début du second septennat de François Mitterrand, Directeur de l’Eau et de la Prévention des pollutions et des risques, puis délégué interministériel aux risques naturels et technologiques au ministère de l’Environnement.
En 1991, il préside l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) dont il démissionne en 1994, poussé vers la sortie par Balladur. Il redevient alors contrôleur d’État, chargé cette fois-ci de la SNCF. En 1997, Lionel Jospin le nomme à la tête de la Mission interministérielle de l’effet de serre. En 2002, il préside le Comité français pour le sommet mondial du développement durable à Johannesburg.
À la suite de la célébration du Cinquantenaire de la fondation du PSU, en 2010, il devient en 2013 le premier président de l’Institut Tribune Socialiste (la mémoire du PSU).
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