"ET S'IL N'EN RESTE QU'UN, JE SERAI CELUI-LA...!" (Victor Hugo)
ALAIN BADIOU : "Tenir bon, je le constate à la fin des fins, c'est quelque chose qui se fait remarquer, et, je le dirai de Victor Hugo : il a quand même accepte d'etre exilé 20 ans sur une petite île de rien du tout, en disant : "et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-la ! " Au fond, il est sorti grandi de cette affaire beaucoup plus que les courtisans de Napoléon III...!"(sic) (verbatim de la fin de l'entretien d'A Badiou avec Aude Lancelin pour Le Media).
Vivent les intellectuels libres !
Vive leur engagement sincère, intransigeant, ne pliant jamais l'ame devant le Pouvoir du moment, libéral et bonapartiste... !
Vive la pensée critique, creusant patiemment son sillon, sans se vendre à la criée deux euros cinquante pour un hochet miserable... !
Vivent les intellectuels définissant un projet alternatif au triste libéralisme, proposant un corps d'idees visant à la transformation sociale de notre société, préconisant une société de l'entraide et du partage ! Vive notre programme "L'avenir en commun" !
L'Histoire ne retiendra que l'happy few qui n'a jamais trahi ses idéaux de jeunesse de révolte ou de réforme sincère : pas les neo-bourgeois confisquant le champ des idees, rompus à toutes les crapuleries, larbins, charges de communication de l'Elysee, demi-mondains, pseudo "intellectuels" flatteurs du Prince, emportés par le juste anonymat que mérite leur médiocrité.
L'Histoire oubliera tous ceux qui portaient leur crachat de renégat en sautoir, travaillant d'arrache-pied au seul service de la domination sociale.
La légion du déshonneur, les décorés de la volte-face, qui occupent tous les medias aux ordres du pouvoir, A BAS..!