Avec Macron, le Peuple français vit une désorientation des consciences digne de celle des années noires de l'Occupation !
Article rédigé par Brigitte Bouzonnie
Avec Macron au pouvoir, nous vivons une désorientation des consciences. Désorientation qui trouve ses racines historiques dans le pétainisme. Ce n'est pas moi qui l'écrit, mais Alain Badiou, parlant de la nomination de Sarkosy comme Président dans son ouvrage : "De quoi Sarkosy est-il le nom ?", édition Lignes, 2007. Et d'écrire : "je propose de dire que "pétainiste" est le transcendental, en France, des formes étatisées et catastrophiques de la désorientation. Un gouvernement post-révolutionnaire se réinstalle au pouvoir, venu dans les fourgons de l'étranger, avec l'appui de la Classe dirigeante, et le consentement d'un Peuple fatigué".
"En 1940, on trouve la figure catastrophique de la défaite militaire, comme prétexte à une désorientation majeure : comme par exemple ce gouvernement qui n'a à la bouche que le mot "nation", mais qui est installé par l'étranger. Des oligarques corrompus jusqu'à l'os, qui se présentent comme ceux qui vont sortir le pays d'une grande crise morale. Un aventurier, roi cacochyme (Pétain), vieux militaire ou politicien retors, toujours homme de main des grandes fortunes, qui se présente comme le vrai détenteur de l'énergie nationale" (sic).
De la même façon, en 2017, on trouve la figure catastrophique de la France en crise, incapable de créer des emplois de façon massive. Dont la Classe dirigeante veut transformer notre pays en pays du tiers monde. "Sauvée in extremis du fascisme, grâce à un beau jeune homme" (sic). Et un débat certainement truqué, où Le Pen a confondu de façon volontaire le dossier Alsthom avec celui de SFR/Drahi. Dans un pays qui n'est plus une superpuissance. Un responsable politique, Macron, qui parle de nation, alors qu'il obéit au doigt et à l'oeil à la Commission européenne et aux responsables américains. Qui veut la casse du code du travail, symbole des droits obtenus par le Peuple français en faisant grève. Des banques et des multinationales "compradore", qui veulent nous sortir de la crise en nous faisant marcher au pas ou à genoux derrière leur leader. Un aventurier, Macron, nouvellement venu à la politique, bras armé politique des grandes fortunes du camp mondialiste. Le même qui explique ingénument sur France 2, que, face à Merkel, “il ne défendra pas le Peuple français” (sic). Un Peuple français fatigué et fortement abstentionniste au second tour : 45% des ouvriers n'ont pas voté.
A ceux qui ne goûtent pas ce rapprochement Macron/Pétain, on fera le constat suivant : dans les deux cas, la Classe dirigeante a pris le pouvoir, pour gérer le pays en coupes réglées.
1°)-Claude Bourdet ne disait-il pas à propos de la France après la défaite de 1940 : "on n'avait pas besoin d'être marxiste pour constater que la classe dominante s'était emparée de la France pour la gérer et l'exploiter à son profit, comme il n'avait pas été possible de le faire depuis le Second Empire" : extrait de son livre "L'aventure incertaine", édition du Félin, 1998.
2°)-De la même façon, il suffit de lire le programme anti social de Macron, (gagner moins, travailler plus, être viré du jour au lendemain), pour comprendre qu'avec ce Président, la classe dirigeante a pris le pouvoir politique, pour impuissantiser le Peuple français. Le faire basculer par centaines de milliers dans le chômage et la pauvreté.
L'Histoire se répète dans ce qu’elle a de pire. Et nous, il ne nous reste plus que notre colère, pour sortir les classes populaires du chômage et de la pauvreté de masse les touchant de plein fouet. Grâce à des créations de millions d'emplois et le doublement des minimas sociaux passant de 450 à 900 euros par mois. Un projet qui offrira a chacun une vie décente et heureuse, et un futur invincible pour elle ou lui, et pour ses enfants. Où les gilets jaunes sur les rond points rédigeront une nouvelle Constitution et un nouveau pouvoir à la base.
Nos idées nouvelles sont notre force. Pendant toutes ces années d'hiver du libéralisme triomphant, nous avons inventé de nouveaux rêves, de nouveaux espoirs, comme on allume des flambeaux.
Comme on disait dans les années 70 :
On a raison de se révolter !