Je parie que macron va se porter garant des allemands, en pillant les réserves énergétiques françaises, pour sauver l’Union européenne !
Excellent article rédigé le 16 juillet 2022 par Dick Ma sur son mur Facebook + article "Les Echos" du 15 juillet 2022
UNIPER (énergéticien allemand) en quasi faillite, puise dans les réserves de gaz allemand
1°)- Dick Ma : Je vous parie que tomme creuse va se porter garant d’Uniper avec les réserves stratégiques de la France pour sauver l’Union européenne une fois de plus !
S’il fait ça non seulement nos industriels vont le crucifier mais en plus la population ne va pas rester très calme à l’idée de greloter de froid
2°)- Article rédigé par Ninon Renaud pour Les Echos : L'énergéticien n'a plus assez de trésorerie pour compenser, via les marchés, la chute des volumes de gaz russe. Mais en puisant dans ses stocks, il a stoppé net le remplissage des réserves allemandes de gaz pour l'hiver.
Le temps presse pour sauver Uniper . Une semaine après avoir officiellement appelé l'Etat allemand à le renflouer, le premier importateur européen de gaz russe a annoncé, vendredi, qu'il n'avait plus d'autre choix que de puiser dans ses stockages pour honorer ses engagements commerciaux. « Les prix sur le marché sont trop élevés et c'est la meilleure solution pour la gestion de nos liquidités », précise aux « Echos » un porte-parole d'Uniper.
La fermeture du gazoduc Nord Stream 1 pour maintenance depuis le 11 juillet a renforcé la pression sur l'énergéticien. Les prix sont passés depuis le début du mois au-dessus de 150 euros par mégawattheure, contre moins de 80 euros il y a un an. Selon les analystes de Citigroup, Uniper perdait déjà près de 30 millions d'euros par jour pour compenser, sur le marché au comptant, les volumes russes non livrés.
Les réserves baissent légèrement
Mais en puisant dans ses réserves, le groupe a stoppé net le remplissage des stockages allemands pour passer l'hiver. Alors que les volumes étaient repartis à la hausse depuis le 18 mars, « les quantités de gaz stockées et déstockées sont équivalentes », indique, vendredi, dans son rapport de situation l'Agence fédérale des réseaux. Les retraits d'Uniper ont même déjà légèrement fait reculer les réserves allemandes : vendredi elles étaient remplies à 64,5 % contre 64,6 % jeudi.
PUBLICITÉ
Ce coup d'arrêt corse l'objectif des autorités allemandes d'atteindre un remplissage à hauteur de 90 % le 1er novembre prochain. Moscou a en outre renforcé sa menace de ne pas reprendre ses livraisons au-delà des travaux de maintenance de Nord Stream 1 qui doivent s'achever le 21 juillet. « Beaucoup dépendra de nos partenaires en matière de demande de gaz et de sanctions illégitimes », a fait savoir jeudi Maria Zakharova, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
LIRE AUSSI :
Gaz : le plan d'urgence de Bruxelles en cas d'arrêt des livraisons russes
Avant même l'hiver, une coupure durable de l'approvisionnement russe serait dramatique pour Uniper et les centaines de services publics municipaux et fournisseurs d'énergie qu'il approvisionne en gaz outre-Rhin. Le chancelier Olaf Scholz s'est personnellement engagé à éviter une faillite d'Uniper qui menacerait de disloquer le marché énergétique. Les négociations sur la manière de procéder avec le finlandais Fortum, principal actionnaire d'Uniper, se révèlent cependant compliquées.
Plusieurs options de sauvetage
En visite à Berlin jeudi, le ministre finlandais chargé des participations publiques, Titty Tuppurainen, a estimé qu'une solution pourrait être trouvée dans les prochains jours. « Il y a plusieurs options sur la table mais il reste encore beaucoup de travail à faire », a-t-il précisé. Fortum est détenue majoritairement par le gouvernement finlandais et Berlin souhaiterait que la société contribue au sauvetage.
Dans cette crise, provoquée par la seule Russie, nous devons tous renoncer à quelque chose pour préserver l'avenir.
Markus Rauramo Directeur général de Fortum
Cette dernière a déjà octroyé 8 milliards d'euros de prêts et de garanties à Uniper et elle estime que le sauvetage incombe à Berlin. Il s'agit de fait de compenser l'impossibilité faite à Uniper de répercuter la hausse des prix du gaz sur ses clients en Allemagne. Berlin ne veut cependant pas prendre d'engagements capitalistiques qui impliqueraient un soutien aux activités de l'énergéticien dans des centrales à charbon russes ou des centrales nucléaires suédoises.
« Dans cette crise, provoquée par la seule Russie, nous devons tous renoncer à quelque chose pour préserver l'avenir », a déclaré jeudi dans un communiqué le directeur général de Fortum, Markus Rauramo. Où placer le curseur pour chacun ? C'est l'enjeu des prochains jours.
Ninon Renaud (Correspondante à Berlin)
Comment affronter la montée des incertitudes ?
Inflati
Ils ne voient qu'à court et à très court terme. Mais peu importe leurs simagrées, le moyen terme s'en vient inexorablement. Et le long terme aussi.
« The fate of all mankind I fear Is in the hands of fools »
King Crimson
« Dans cette crise, provoquée par la seule Russie »
Foutaise. Cette crise a été provoquée par Washington. Pas en février de cette année, mais après des dizaines d'années de préparations, d'investissements massifs et d'infiltration des services secrets occidentaux dans les pays supposément alliés.
Une personne qui prétend que cette crise a été provoquée pas la seule Russie, perd par le fait même toute crédibilité.