Attendre du sieur Morelle, qui se faisait brosser les godasses, une analyse anti système de qualité est une vaste foutaise... !
Aquilino Morelle, ex conseiller de Hollande, organise une réunion publique à Science Po, excusez du peu, sur le thème : “Construction européenne et malheur français” (sic).
Aller écouter béatement celui qui se faisait brosser tous les jours ses chaussures par un cordonnier du "Bon Marché" ? Aller écouter béatement celui qui s'est fait prendre la main dans le sac par Médiapart ? Attendre du sieur Morelle, ce type pourri, une analyse anti système de qualité est une vaste blague. Une vaste foutaise… !
Le principe même d'organiser une réunion publique avec ce clown montre la vaste dégringolade idéologique de la petite-bourgeoisie intellectuelle friquée, qui a renoncé sciemment, volontairement, à penser les problèmes des classes populaires mis au rancart depuis 40 ans : fins de mois difficiles pour 80% des français, Chômage et pauvreté de masse...Et qui est obligée de ressortir comme “penseur” du moment, un individu, pote de Hollande, celui qui nous appelait les “sans dents”. Déconsidéré de tous. Obligé de démissionner, en raison de son train de vie somptueux et grandiose qu’il menait à l‘Elysée. Ses parfums, ses fringues et ses pompes hors de prix…C’est dire si la petite-bourgeoisie intellectuelle manque de candidats supposés penseurs, pour faire ce job minimal….!
Comme écrit Alain ACCARDO :
1°)-"Il est possible qu'à des époques historiques antérieures l'aveuglement petit-bourgeois ait eu des circonstances atténuantes. Ce n'est plus le cas de nos jours. Seuls ignorent encore la malfaisance du capitalisme CEUX QUI NE VEULENT PAS SAVOIR, non pas nécessairement par malignité perverse, mais parce quel e système est si bien incorporé dans leur être profond, qu'ils FONT CORPS ET AME avec lui et qu'ils ne peuvent concevoir de s'en séparer"(sic) (Le petit-bourgeois gentilhomme. Sur l'hégémonie des classes moyennes", contre feux, édition Agone, 2009.
Morelle et ses potes sciences-posard font partie intégrante du système, dont ils profitent. Ils ne vont pas scier la branche où ils sont assis.
En effet, écouter leur bavardage de salon hors sol, hors lutte des classes, hors souffrance et larmes des plus démunis, hors guerre féroce que se livrent le camp mondialiste et le camp nationaliste de Donald Trump, est au mieux un amuse-gueule idéologique sans importance. Au pire, une succession désordonnée de lettres mises bout à bout, comme dans le théâtre de Ionesco : Les mots. Du yaourt, comme on dit pour les chanteurs, essayant une musique sans texte. Aussitôt entendu, aussitôt oublié, ce bavardage ne pénètrera jamais véritablement dans votre conscience. Pour s’y installer pour toujours.
2°)-Comme dit aussi en substance Alain Accardo : le petit-bourgeois est animé par une soif inextinguible de jouissance immédiate sans fin, sans frein. ”Les petits-bourgeois se croient émancipés, alors qu’ils ne sont que déboutonnés” écrit Georges Steiner. Le seul “devoir” s’imposant à notre petit-bourgeois faussement intellectuel, c’est le devoir de plaisir, quel que soit le moyen de se le procurer : alcool, drogue, sexe, pédophilie et amours interdites, argent, pouvoir…
Résultat : “ces individus sans surmoi”, pour reprendre la formule du psychiatre Eugène Enriquez, sont incapables de penser, réfléchir. Parce que réfléchir, créer du neuf, est un acte difficile, qui demande une ascèse et une pratique quotidienne. Comme disait Brassens : “mais sans technique, un don n’est rien qu’une sale manie” (“Le mauvais sujet repenti”). Croire ensuite que la Vérité sur le plan de notre avenir politique va surgir de ce groupe social allié à la Classe dominante, dégénéré, animé par la fausse conscience libérale du moment, c’est d’une invraisemblable naïveté !
Hier, j’ai lu deux articles sur et de Jacques Pauwels : l’un sur la supposée “bonne guerre” que soi aurait livré les Etats-Unis en décembre 1941 à l’Allemagne Hitlérienne. L’autre sur la poursuite de la guerre de 1914-1918 par les alliés, notamment les anglais, contre la Révolution bolchevique de 1917. J’étais assise, écrasée d’admiration. Désormais, il y aura toujours un “avant” et un “après” cette lecture. C’est cela la vraie pensée anti système de qualité !
Comme écrivait Michel Tournier dans sa nouvelle “Pierrot et Colombine” : “Ne te laisse pas séduire par les couleurs chimiques et superficielles d’Arlequin. Ce sont des couleurs toxiques, malodorantes, et qui s’écaillent. Mais moi aussi, j’ai mes couleurs. Seulement ce sont des couleurs vraies et profondes. La couleur que je fais réjouit l’oeil, mais en outre, elle est épaisse, substantielle, elle sent bon, elle est chaude, elle nourrit”(sic).