À quoi jouent les États-Unis et l’Allemagne ?
Article rédigé le 19 ocotbre 2022 par Thierry Meyssan pour le site Réseau Inernational
S
ous nos yeux, l’Allemagne, qui vient de perdre son approvisionnement en gaz russe et ne pourra en obtenir au mieux que le sixième en Norvège, s’enfonce dans la guerre en Ukraine. Elle devient la plaque-tournante des actions secrètes de l’OTAN qui agit, en définitive, contre elle. Le conflit actuel est particulièrement opaque lorsque l’on ignore les liens entre les straussiens US, les sionistes révisionnistes et les nationalistes intégraux ukrainiens.
La guerre en Ukraine agit comme un leurre. Nous ne voyons qu’elle et avons oublié le conflit majeur dans laquelle elle se situe. Du coup, nous ne comprenons pas ce qui se passe sur le champ de bataille, ni ne percevons correctement la manière dont le monde se réorganise et particulièrement la manière dont le continent européen évolue.
Tout a commencé avec l’arrivée de Joe Biden à la Maison-Blanche. Il s’est entouré d’anciens collaborateurs qu’il avait connus durant sa vice-présidence : les straussiens1. Cette petite secte varie de couleur politique, soit républicain, soit démocrate, selon le parti du président en exercice. Ses membres, presque tous juifs, suivent l’enseignement oral de feu Leo Strauss. Ils sont convaincus que les hommes sont méchants et les démocraties faibles. Plus : elles n’ont pas été capables de sauver leur peuple de la Shoah et ne le seront pas plus la prochaine fois. Ils pensent qu’ils ne pourront survivre qu’en constituant eux-mêmes une dictature et en conservant le contrôle. Dans les années 2000, ils avaient constitué le Project for a New American Century. Ils avaient appelé de leurs vœux un « Nouveau Pearl Harbor » qui choquerait tant les esprits des États-uniens qu’ils parviendraient à leur imposer leurs vues. Ce furent les attentats du 11 septembre 2001.
Ces informations sont choquantes et difficiles à admettre. Il existe pourtant quantités d’ouvrages considérés comme sérieux sur ce sujet. Surtout, la progression des Straussiens depuis 1976, date de la nomination de Paul Wolfowitz2 au Pentagone, jusqu’à aujourd’hui confirme largement les pires inquiétudes. En Europe, les straussiens ne sont pas connus, mais les journalistes qui les soutiennent le sont. On les qualifie de « néo-conservateurs ». Il faut reconnaître que jamais les intellectuels juifs n’ont soutenu cette minuscule secte juive.
Reprenons notre récit. En novembre 2021, les straussiens ont envoyé Victoria Nuland sommer le gouvernement russe de se ranger derrière eux. Mais le Kremlin leur a répondu en proposant un Traité garantissant la paix, c’est-à-dire en contestant non seulement le projet straussien, mais aussi la prétendue politique de sécurité des États-Unis3. Le président Vladimir Poutine a remis en cause l’extension de l’OTAN à l’Est, qui menace son pays, et la manière dont Washington ne cesse d’attaquer et de détruire des États, notamment au « Moyen-Orient élargi ».
Les straussiens ont alors délibérément provoqué la Russie pour la faire sortir de ses gonds. Ils ont encouragé les « nationalistes intégraux » ukrainiens à bombarder leurs compatriotes du Donbass et à préparer une attaque simultanée du Donbass et de la Crimée4. Moscou, qui n’avait aucune confiance dans les Accords de Minsk et se préparait, depuis 2015, à un affrontement mondial, a jugé que le moment était venu. 300 000 soldats russes sont entrés en Ukraine pour « dénazifier » le pays5. Le Kremlin considère à juste titre que les « nationalistes intégraux », qui avaient fait alliance avec les nazis durant la Seconde Guerre mondiale, en partagent toujours l’idéologie raciale.
Là encore, ce que j’écris est choquant. Les livres de référence des nationalistes ukrainiens n’ont jamais été traduits dans les langues occidentales, y compris le Nationalisme de Dmytro Dontsov. Si personne ne sait ce que Dontsov a fait durant la Seconde Guerre mondiale, tout le monde connaît les crimes de ses disciples, Stepan Bandera et Iaroslav Stetsko. Ces gens furent tout dévoués au chancelier Adolf Hitler. Ils favorisèrent et parfois supervisèrent l’assassinat d’au moins 1,7 millions de leurs compatriotes, dont 1 million de juifs. Au premier abord, il paraît difficile de les croire alliés aux straussiens et au président juif Zelensky comme l’a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. En effet, le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, a immédiatement pris position contre eux6. Il conseilla même au président Zelensky d’aider les Russes à en nettoyer son pays. Le rapport de force est tel que son successeur, Yaïr Lapid, tout en partageant les idées de Bennett et en refusant de fournir des armes à l’Ukraine, tient un discours atlantiste. Cependant, nous nous souvenons que Paul Wolfowitz présida à Washington un important congrès avec des ministres ukrainiens. Il s’y engagea à soutenir le combat des nationalistes intégraux contre la Russie7.
Pourtant les liens entre les « nationalistes intégraux » ukrainiens et les « sionistes révisionnistes » de l’Ukrainien Vladimir Jabotinsky sont historiques. Ils négocièrent un accord, en 1921, selon lequel ils s’uniraient contre les Bolchéviques. Compte tenu de la longue succession de pogroms que les « nationalistes ukrainiens » avaient déjà perpétrés, la révélation de cet accord, une fois que Jabotinsky eut été élu au Comité directeur de l’Organisation sioniste mondiale, provoqua un rejet unanime de la diaspora juive. Le Polonais David ben Gourion, qui reprit en main la milice de Jabotinsky en Palestine, le qualifia de « fasciste « et de « peut-être nazi ». Par la suite, Jabotinsky s’exila à New York où il fut rejoint par un autre Polonais, Bension Netanyahu, le père de Benjamin Netanyahu, qui devint son secrétaire particulier8.
Après la Seconde Guerre mondiale, le maître à penser Dontsov et les deux assassins en chef, Bandera et Stetsko, furent récupérés par les Anglo-Saxons. Le premier fut exilé au Canada, puis aux États-Unis malgré son passé d’administrateur de l’institut Reinhard Heydrich en charge de la coordination de la « solution finale »9, tandis que les deux autres le furent en Allemagne pour travailler sur la radio anticommuniste de la CIA10. Après l’assassinat de Bandera, Stetsko devint le co-président (avec Tchang Kaï-chek) de la Ligue anticommuniste mondiale dans laquelle la CIA réunit ses dictateurs et criminels préférés, dont Klaus Barbie11.
Revenons à notre propos. Les straussiens n’ont que faire de l’Ukraine. Ce qui les intéresse, c’est la domination du monde et donc l’abaissement de tous les autres protagonistes : de la Russie [de la Chine] et des Européens. C’est ce que Wolfowitz écrivait en 1992 en qualifiant ces puissances de « compétiteurs », ce qu’elles ne sont pas12.
Les Russes ne s’y trompent pas. C’est pourquoi il ont envoyé fort peu de troupes en Ukraine. Trois fois moins que l’armée ukrainienne. Il est donc stupide d’interpréter leur lenteur comme une déconvenue alors qu’ils se réservent pour l’affrontement direct avec Washington.
Aujourd’hui, les straussiens ont poussé au sabotage des gazoducs Nord Stream. Contrairement à ce que prétendent certains, il ne s’agit pas de casser l’économie russe, qui a d’autres clients, mais l’industrie allemande qui ne peut pas s’en passer13. Normalement Berlin aurait dû réagir face au crime de son suzerain. Que nenni ! C’est tout le contraire. Dès l’arrivée d’Olaf Scholtz à la Chancellerie, son gouvernement a mis en place un vaste système visant à « harmoniser les nouvelles »14. Il est supervisé par la ministre de l’Intérieur, la sociale-démocrate Nancy Faeser. Tous les médias russes s’adressant à un public occidental ont été interdits par les « démocraties » à partir du 24 février 2022, c’est-à-dire à partir de l’application par l’armée russe de la résolution 2202 du Conseil de sécurité. Désormais, en Allemagne, citer cette résolution et partager l’interprétation russe est assimilé à de la « propagande ». Il est très étonnant de voir les Allemands saborder eux-mêmes leurs institutions. Au XXe siècle, l’Allemagne qui avait été le phare des Sciences et des Techniques avant la Première Guerre mondiale est devenue en quelques années un pays aveugle qui a commis les pires crimes. Au XXIe siècle, alors que son industrie était la plus performante au monde, l’Allemagne s’aveugle à nouveau sans raison. Les Allemands entérinent eux mêmes leur chute au profit de la Pologne, celle de l’Union européenne au profit de l’Initiative des trois mers (Intermarium)15.
De leur côté, les straussiens utilisent leurs privilèges en Allemagne. Les bases militaires US y disposent d’une extra-territorialité complète et le gouvernement fédéral n’a pas le droit de limiter leur activité. Ainsi, lorsque en 2002, le chancelier Gerhard Schröder s’opposa à la guerre des straussiens au Moyen-Orient, il ne put pas empêcher le Pentagone d’utiliser ses installations en Allemagne comme bases arrières de son invasion et de sa destruction de l’Iraq.
C’est à Ramstein (Rhénanie-Palatinat) que le Groupe de contact de Défense de l’Ukraine s’est réuni. Les délégués de la cinquantaine d’États invités, après avoir été racketés pour doter Kiev d’une multitude d’armes ont eu droit à des explications sur le Concept du fonctionnement de la Résistance (Resistance Operating Concept – ROC). Il s’agit de réactiver pour la énième fois les réseaux stay-behind mis en place à la fin de la Seconde Guerre mondiale16. À l’époque, ils furent d’abord créés par la CIA états-unienne et le MI6 britannique, avant d’être intégrés dans l’Otan. Les anciens nazis et les « nationalistes intégraux » ukrainiens en furent la principale composante.
Le réseau stay-behind actuel est coordonné depuis 2013 par l’OTAN sur sa base de Stuttgart-Vaihingen (Bade-Wurtemberg) où résident les forces spéciales US pour l’Europe (SOCEUR). Il s’agit de créer un gouvernement en exil et d’organiser des sabotages sur le modèle de ce que firent le général Charles De Gaulle et le préfet Jean Moulin durant la Seconde Guerre mondiale. Otto C. Fiala y a ajouté les manifestations non-violentes testées par le professeur Gene Sharp dans le bloc de l’Est, puis lors des « révolutions colorées »17. Rappelons que, contrairement à ce qu’il prétendit, Gene Sharp a toujours travaillé pour l’Alliance atlantique18. La première manifestation du Stay-behind ukrainien a eu lieu le 8 octobre avec le sabotage du pont de Crimée, sur le détroit de Kertch.
source : Réseau Voltaire
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« Vladimir Poutine déclare la guerre aux straussiens », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 5 mars 2022.
« Paul Wolfowitz, l’âme du Pentagone », par Paul Labarique, Réseau Voltaire, 4 octobre 2004.
« La Russie veut contraindre les USA à respecter la Charte des Nations unies », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 4 janvier 2022.
Les plans de cette attaque ont été révélés par le ministère russe de la Défense. On peut les trouver ici sur notre site.
« Une bande de drogués et de néo-nazis », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 5 mars 2022.
« Israël abasourdi par les néo-nazis ukrainiens », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 8 mars 2022.
« Ukraine : la Seconde GuerreMmondiale ne s’est jamais terminée », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 26 avril 2022.
Cf. Voltaire, actualité internationale, n°8, p.4, 30 septembre 2022.
« Ukrainian nationalism in the age of extremes. An intellectual biography of Dmytro Dontsov », Trevor Erlacher, Harvard University Press (2021).
« Stepan Bandera : The Life and Afterlife of a Ukrainian Nationalist : Facism, Genocide, and Cult », Grzegorz Rossoliński-Liebe, Ibidem Press (2015).
« La Ligue anti-communiste mondiale, une internationale du crime », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 12 mai 2004.
« US Strategy Plan Calls For Insuring No Rivals Develop » Patrick E. Tyler and « Excerpts from Pentagon’s Plan : « Prevent the Re-Emergence of a New Rival » », New York Times, March 8, 1992. « Keeping the US First, Pentagon Would preclude a Rival Superpower » Barton Gellman, The Washington Post, March 11, 1992.
« Les États-Unis déclarent la guerre à la Russie, l’Allemagne, les Pays-Bas et la France », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 4 octobre 2022.
« Dokumenten-Leak : Wie die Bundesregierung an einer „Narrativ-Gleichschaltung“ zum Ukraine-Krieg arbeitet », Florian Warweg, NachDenkSeiten, 29. September 2022.
« La Pologne et l’Ukraine », « Le sabordage de la paix en Europe », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 14 et 28 juin 2022.
Sur le réseau Stay-behind en général, lire : Les armées secrètes de l’OTAN, Daniele Ganser, Demi-Lune. Sur le stay-behind en France, lire : « Stay-behind : les réseaux d’ingérence américains », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 20 août 2001.
Resistance Operating Concept (ROC), Otto C. Fiala, Joint Special Operations University Press, 2020.
« L’Albert Einstein Institution : la non-violence version CIA », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 4 juin 2007.
Mots clés:Etats-UnisOTANRussiestraussiensUkraineUnion Européenne
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27 Commentaires
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Grandloup74
19 octobre 2022 11 h 58 min
Ici encore, la question est de savoir pour quelle somme d’argent les décideurs Allemands se couchent et agissent contre la souveraineté et les intérêts du pays et de son peuple…
Répondre
irene
19 octobre 2022 12 h 53 min
Répondre à Grandloup74
Il ne s’agit pas d’argent mais d’affaires de mœurs. Vous avez bien entendu que le président Trump détenait un dossier sur macron que le FBI voulait récupérer.
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Cloclo
19 octobre 2022 13 h 28 min
Répondre à irene
L’un n’exclut pas l’autre.
Répondre
YvesS
19 octobre 2022 13 h 10 min
Répondre à Grandloup74
Oui mais il n’y a pas que l’argent. Il y a surtout les menaces implicites. La disparition de l’inspecteur suédois par une piqûre de moustique est aussi un message délivré à tous les politiciens des pays du nord (et pas que) : « Vous devez rester nos serviteurs ». Reprendre sa souveraineté sans passage par la case chaos supposerait une force de résistance interne à l’état profond Allemand, un stay behind nationaliste. Aux US, il existe une force de cette nature que Q a révélé. Trump s’est déclaré y participer récemment. Et dans toutes les structures US , il existe une résistance qui semble d’étendre. En Allemagne, en France,…il faudrait que les politiciens nationalistes courageux puissent s’appuyer sur une structure de résistance interne sinon c’est essaim d’abeilles en tous genres.
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cookiesprodromes du fascisme
19 octobre 2022 15 h 02 min
Répondre à YvesS
plus tous les chefs d’Etats qui sont morts parce qu’il faisaient mine de résister au « vaccin » covid : Haïti, Malawi Tanzanie, Madagascar (ça a raté, mais il a compris le message et maintenant vaccine son peuple !), plu un ministre de Cote d’Ivoire.
Si ils n’ont pas dégommé le président de Bielorussie, c’est parce qu’il a de bon Services Secrets pour le protéger Reste à voir ce qui va arriver à Petro le nouveau Président Colombien !.
Répondre
Michel - Louis LONCIN
19 octobre 2022 12 h 12 min
Mais c’est que l’Allemagne ne s’est JAMAIS vraiment DENAZIFIEE … En tout cas, en ses « élites » qui, TOUJOURS, ont été « skotchés » aux Etats-Unis, eux-mêmes NAZIFIES … sauf RARES exceptions !!! Et elle a promptement retrouvé ses instincts germaniques lorsque, pour le MALHEUR de l’Europe – la VRAIE … celles des peuples – elle a obtenu sa réunification du fait de la faiblesse de l’URSS (ruinée par les années de « glaciation » Brejnev et la guerre en Afghanistan) et la naïveté de Gorbatchev … Pourtant … Dieu sait si Mitterrand et même Margaret Thatcher … conformément aux intérêts de leur pays respectif (la France, par tradition issue du traité de Westphalie et méfiance JUSTIFIEE par l’Histoire … le RU, par traditionnelle concurrence), étaient CONTRE …
Le Signe de la soumission (et de la complicité) de l’Allemagne envers les Etats-Unis … ? La … « neutralisation » du traité de l’Elysée, signé par De Gaulle et Adenauer … De ce jour – et De Gaulle l’a immédiatement perçu ! -, l’Allemagne s’est faite la « cliente » des Etats-Unis et la France, APRES De Gaulle, s’est progressivement et de plus en plus enchaînée au prétendu « couple » franco-allemand ou, TOUJOURS et DE PLUS EN PLUS, elle a été réduite à subir le sort de … la FEMME BATTUE !!!
Répondre
Spector
19 octobre 2022 13 h 48 min
Répondre à Michel - Louis LONCIN
Bravo ! C’est en effet la triste situation.
Répondre
gug
19 octobre 2022 12 h 12 min
comment fait-on chanter ce SCHOLZ? Merci.
Répondre
Levasseur
19 octobre 2022 12 h 21 min
Répondre à gug
Par les coucougnettes!
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sidos
19 octobre 2022 12 h 59 min
Répondre à Levasseur
il s’exprime par les voix naturelles qui est pécher !!
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Josy
19 octobre 2022 12 h 24 min
Répondre à gug
LA bonne question .
Répondre
Michelsvrin
19 octobre 2022 12 h 12 min
Chaque pays est divisé en deux clans; les prorusses et les russophobes. En Allemagne la lutte est identique, mais le pouvoir tout comme en France dispose des manettes et agit à sa guise.
A mon sens, pour mesurer une telle détermination il faut en quantifier le but. Or le but n’est bien entendu pas l’Ukraine, car tout le monde s’en contrefiche comme du peuple d’ailleurs, mais la Russie elle-même , chacun ayant reçu l’assurance d’en récupérer un « bout » !
Il suffit de voir les dizaines de milliers de polonais et de l’Otan déguisés en mercenaires présents sur le terrain .
Ils iront jusqu’au bout, jusqu’au dernier européen valide s’il le faut, à moins que d’immenses barrages ( de moutons ?) se dressent entre le pouvoir et la rue.
Répondre
Josy
19 octobre 2022 12 h 26 min
Répondre à Michelsvrin
Pas des moutons : des otages du vice caché des dirigeants.
A QUOI jouent-ils ? Colin Maillard ?
Répondre
sidos
19 octobre 2022 12 h 56 min
Répondre à Josy
AU SOTTE MOUTON !
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beligue
19 octobre 2022 13 h 27 min
Répondre à Michelsvrin
« En recupérer un bout » cette citation ne n’inspire-t-elle pas »
« Touches pas au grisby S….. »
Répondre
Spector
19 octobre 2022 13 h 52 min
Répondre à Michelsvrin
C’est exactement cela. Ils veulent detruire la Russie qui est un » Gâteau » alléchant.
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Levasseur
19 octobre 2022 12 h 20