70 % de Français ne voulaient pas que Macron soient réélu. Et il l'a été !
Article rédigé par Ernest Porras
Ernest Porras : Au lendemain de cette soirée électorale, il me reste dans la bouche, l'amertume que l'on ressent quand on faillit à ses serments. Personnellement, j'en retiens que pour ce qui fût un peuple éminemment politique, les convictions sont devenues un aléa sommaire de la citoyenneté.
Peu importe comment le pays est gouverné, seuls suffiraient quelques stimuli favorables à ses propres intérêts. Dans cette France hanounnisée, où chacun s'en tient à la représentation qu'il croit donner aux autres, une majorité minoritaire rend le pouvoir, à une caricature à son image : superficielle, égocentrique, arrogante, suffisante.
Si l'oligarchie qui détient le pouvoir trouve son compte dans le clan stato-énarchique qu'elle a mis en place, si la classe âgée nantie, ayant une vision approximative des gens qui souffrent, si des young leaders se sentent opportunément à l'aise dans un monde qui lui passe des commandes en conseils inutiles, pour des centaines de millions d'euros, soit. Mais qu'en est-il des autres ?
Hormis certains qui ont un vieux souvenir des luttes antifascistes, mais n'ont jamais connu la dictature, qui idéalise des combats que leurs ancêtres ont menés à leur place et qui aujourd'hui, se sentent investis du statut de résistant, qu'est ce que c'est que cette histoire quand on glorifie Napoléon, que le président sortant réhabilite Pétain et que certaines rues de nos villes portent le nom distinctif de Thiers ?
70 % de Français ne voulaient pas que Macron soient réélu. Et il l'a été. 60 % de Français ne veulent pas qu'il ait une majorité pour gouverner. Et il est fort probable qu'il l'ait. Pas parce que son parti l'obtiendra, mais parce que des députés pour se garantir des rentes, trompant sûrement leur électeurs, n'hésiteront pas à la rejoindre, et ceci, adoubé par des libéraux-sociaux, des sociaux-démocrates et d'autres "antifascistes", antipoutiniens, anti ce qui risque de mettre en péril la lente somnolence dans laquelle les à plongé la 5ème république.
Le pays est fracturé, saccagé, dégradé, mais on prend 5 ans de plus. J'en arrive à me demander si c'est par défaut ou par masochisme ? Dans tous les cas, ça n'a strictement rien à voir avec la démocratie. La légalité instauré par un système politique à son avantage, a pris le dessus sur la légitimité du pouvoir.
"Otras tierras del mundo reclaman el concurso de mis modestos esfuerzos... y llegó la hora de separarnos."