4. Lettre ouverte aux intellos de "gôche" félons, collaborant à Macron : les livres !
Aujourd'hui, à propos des "êtres augmentés" que paraissent être à tort les intellos de gôche
Fais ton autocritique camarade. Tu les aimais bien les intellos de gôche soi disant “critiques”, qui rédigeaient des livres. Pas toi. Tu collectionnais précieusement tous leurs livres. Les mettais en vedette dans ta bibliothèque. Tu les admirais. Soit. Un mélange de sentiment de midinette vis à vis des personnes qui pétillent : mon côté gros coup du côté du poumon pour Hippolyte Girardot.
Mais aussi, tu n’avez pas le choix. De tout temps, la rédaction d’un livre et sa promo à la télévision ont été réservées à un petit nombre d’élus : des êtres “richement dotés en capital social rare”, pour parler comme Pierre Bourdieu.
Ainsi, je me souviens du livre rédigé par Frédéric Lordon intitulé : “Et la vertu sauvera le monde. Après la débacle financière, le salut par l’éthique ?”, édition Raison d’agir, 2008. Certes, le titre est emberlificoté, peu éclairant. Lordon aurait du appeler son livre : “Le capitalisme financier”. Mais il s’agit certainement du meilleur livre écrit sur le sujet. Sur la mentalité cynique et mortifère des capitalistes mondialisés :
Lordon cite Roger Carey, actionnaire : “Nous étions excédentaires de partout. Nous avions des rendements fantastiques et inouïs. Une croissance terrible. Mais les investisseurs n’écoutaient pas. C’était comme parler à un mur. Mais il nous en fallait toujours plus”(sic). Et Lordon de conclure : avec le capitalisme financier, “il faut toujours plus de cash flow, toujours plus de grandiose”(sic). Toujours plus de part de marché international”(sic).
Ce livre de Frédéric Lordon, précautionneusement, j’en ai d’abord fait une analyse sur Word. Puis je l’ai posté sur mon mur Facebook en 2010. L’occasion d’avoir dix likes (faut pas croire, c’est du boulot !). Découvrir et discuter avec celui qui allait devenir mon nouvel ami : Camille Desmoulins/Patrice Weigel, également fan de Frédéric Lordon. Comme moi. Il me disait : “dans le Lordon, tout est bon” (sic). Diane Gilliard aussi était fan du Lordon première manière.
Pourquoi étais-tu fan de Lordon ?
Comme explique très bien Jean-Louis Laville, qui a rédigé un livre sur les inégalités sociales vues au niveau des enfants : il y a des “êtres augmentés”(sic). Les êtres augmentés sont connectés, argentés, ont un capital social élevé, rare. Ils savent des choses que les autres ne savent pas. Ils n’ont pas froid l’hiver, car ils ont les moyens de se chauffer, ce qui n’est pas le cas des catégories populaires.
Nul doute que Frédéric Lordon était pour moi un “être augmenté”. Ce que je pourrais être si j’avais pu faire des études jusqu’au bout. Si j’étais Directrice au CNRS comme lui. C’est à dire utiliser ce positionnement social, pour critiquer vertement le capitalisme prédateur, mortifère. Faisant basculer dans la mort sociale (chômage et pauvreté) des millions de personnes, rien que pour la France. 1 million de chômeurs en 1980. 6,6 millions en 2022.
Mais, patatra, mon beau rêve s’est brisé du jour au lendemain.
Depuis 2017, Frédéric Lordon s’est beaucoup “assagi”. Il ne critique plus le capitalisme financier. Ne parle plus de fermer la Bourse : c’est faible de le dire. Son dernier billet de blog est consacré à critiquer la station de radio France Inter : ce qui montre sa régression intellectuelle. Surtout son virage réformiste, PS bis, à n’y pas croire !
Lui aussi collabore activement avec le gangster Macron, par son silence sur les sujets importants, - chômage et pandémie de Covid. Lui et ses potes intellos de gôche renégats, qui nous ont tous laissés tomber comme de veilles chaussettes. Je ne veux plus jamais entendre parler de ces faux révolutionnaires de TOP 50. Je préfère encore mon modeste travail critique sur ma lettre politique indépendante, avec sa petite audience.
Les seules personnes qui comptent à mes yeux, ce sont ceux qui forment l’OPPOSITION EXTRA-PARLEMENTAIRE A MACRON : les gilets jaunes, les manifestants anti pass vaccinal très nombreux hier à défiler contre le projet de loi scélérat de Macron. Les militants de contre information sur les réseaux sociaux et sites véritablement alternatifs : “Réseau International”, “Les 7 du Québec”, site de Valérie Bugault, ELUCID.