Mobilisation anti dictature vaccinale d'hier, attention à Macron illusionniste, danger de fausse interprétation !
Article rédigé par Brigitte Bouzonnie
Il faut lire avec beaucoup de prudence le sens de la mobilisation d’hier contre l’obligation vaccinale. Et ne pas se tromper sur l’interprétation réelle que l’on doit donner à tels rassemblements.
1°)- Certes, hier, 8 janvier 2022, nous avons assisté à une belle mobilisation contre la loi scélérate visant à imposer l’obligation vaccinale à tous les français. Dès le 15 janvier 2022, suite au “débat” timbre poste, malgré les 400 amendements à discuter : du jamais vu ! Au terme d’un débat bâclé, tronqué à l’Assemblée Nationale, où le spectre du 49-3 a été brandi, afin d’accélérer encore les débats. Selon les chiffres officiels naturellement minorés, on a compté 105 000 manifestants contre 25 000 la semaine précédente.
Toujours selon les chiffres officiels, on a compté 18 000 manifestants à Paris, 7000 à Strasbourg, 1000 à Périgueux, 2500 à Lyon : soit un retour au niveau de mobilisation observés cet été, après l’annonce du 12 juillet 2021, par le gangster Macron du pass sanitaire applicable à tous.
Jusque là, c’est une très bonne nouvelle, qui montre la vitalité de l’opposition extra parlementaire que nous sommes, c’est à dire les militants (e)s de contre information sur les réseaux sociaux, les Gilets Jaunes, les militants (e)s anti dictature vaccinale. Comme écrit Bertrand Renouvin dans un vieil article, militants du net, Gilets Jaunes, militants anti pass vaccinale formons depuis 2005 une “contre société” au Pouvoir actuel. Et surtout une opposition réelle, intransigeante, honnête en lieu et place des corps intermédiaires corrompus, achetés à prix d’or pour qu’ils se taisent : Parlementaires de “gôche”, dont les 17 députés LFI qui ont reçu 22 millions d’euros pour ne pas critiquer Macron. Journalistes, allant chercher leurs éléments de langage à l’Elysée. “Intellectuels” de “gôche critique” tristement silencieux depuis deux ans, malgré la gestion ignoble de la pandémie du Covid, collaborant par leur silence abject au sieur Macron.
En revanche, on ne croit pas une seule seconde à la version officielle vendue à grands bruits par les médias officiels. Ni au tapage médiatique orchestré sur le sujet par des médias nous traitant d’habitude avec un maximum de mépris. Et de mensonges.
Que nous disent les médias aux ordres ?
“Un petit gros mot, de grands effets” “analyse” faussement la rédaction de France Inter ce matin. En clair, les propos débridés de Macron mercredi matin dans Le Parisien seraient seuls responsables du rebond de mobilisation observé samedi.
“Un petit gros mot, de grands effets” surinterprète le rôle joué par la phrase de Macron, sensée produire, déclencher à elle toute seule un Himalaya de manifestants hier. On voit que nos journaleux, d’ailleurs aux ordres de l’Elysée, ne connaissent rien du mystère profond des grèves et des manifestations. Comme écrivait justement Jean de la Bruyère au XVIIème siècle à propos des évènements de la Fronde, qui avait obligé le jeune Louis XIV à fuir Paris : “ Quand le Peuple est en mouvement, on ne comprend pas par où le calme peut y rentrer ; et quand il est paisible, on ne voit pas par où le calme peut en sortir (sic) (cf Les caractères, Folio classique n°693, 1975).
Souvenons-nous des évènements de ces six derniers mois : pendant tous les samedis du mois d’été, nous avons rendu compte sur cette lettre indépendante, des manifestations anti dictature sanitaire observées chaque samedi. Contrairement aux chiffres officiels visant à minorer fortement ces rassemblements, nous avons évalué à 3 millions de manifestants, le nombre moyen de personnes mobilisées, en nous appuyant sur le comptage réalisé par le site indépendant antipassanitaire, grâce à 400 bénévoles et à la reconnaissance faciale.
Soit une mobilisation énorme, inédite : et je parle d’expérience “couvrant” les mouvements sociaux sur Facebook depuis 2009 : depuis la mobilisation contre la réforme des retraites voulue par Sarkosy.
Certes, ensuite, il y a eu un tassement de cette mobilisation. Mais, comme le montrent les précieuses photos de manifs réalisées chaque semaine par notre camarade Jean-Paul Devos, même à marée basse, la colère populaire contre Macron s’est maintenue à un niveau honnête : 25 000 manifestants le 26 décembre 2021, au lendemain des fêtes de Noël : ce qui n’était pas mal du tout !
Ensuite, le projet de loi ignoble visant à nous vacciner tous, c’est à dire, concrètement, nous injecter de l’oxyde de graphène très toxique dans le corps, générateur de thromboses, voire de décès, est à l’origine du rebond de mobilisation constatée hier.
Ce que voyant, ne pouvant empêcher ce rebond de colère, Macron a fait croire au bon Peuple, qu’il en était le seul initiateur. Voilà pourquoi mercredi, il a sorti des mots soigneusement débridés dans Le Parisien, afin de faire croire qu’il était le grand magicien, déclencheur des luttes. Mais ce n’est pas vrai. Comme le dit très bien Labruyère (et tous les marxistes, dont je suis), les mécanismes de déclenchement des révoltes sont toujours très souterrains. Et renvoient 9 fois sur 10 à l’infrastructure (conditions économiques et sociales misérables). Ou au réel : par exemple, un projet de loi scélérat qui change notre vie du tout au tout, comme le projet de loi abject examiné en ce moment au Parlement. Mais certainement pas à un simple mot publié dans un magazine.
Macron est un simple illusionniste. Comme dans le film “Un monde sans pitié”, où Hippolyte Girardot (1) drague une fille la fenêtre ouverte devant la Tour Eiffel allumée. Il claque des doigts à minuit, et la Tour Eiffel s’éteint. il a l’air d’avoir “éteint” lui-même la Tour Eiffel.
De la même façon et forcément, un rebond de conflictualité généré par l’annonce ignoble de Castex le 17 décembre devait être observé le 8 janvier. Après les fêtes. Macron se l’est faussement approprié avec sa phrase débridée, qui a peut être mis un peu de sel sur les plaies : mais rien de plus. Macron fait croire ensuite qu’il est seul responsable du rebond de la mobilisation, nous prenant pour des billes. En réalité, c’est un simple tour de passe passe, comme Hippolyte Girardot dans un monde sans pitié !
NE DONNONS PAS A MACRON UN POUVOIR QU’IL N’A PAS !
Nous, opposition extra-parlementaire, continuons à nous battre sereinement et de toutes nos forces contre ce régime pourri.
Comme on disait dans les années 70 :
ON (OPPOSITION EXTRA-PARLEMENTAIRE) A RAISON DE SE REVOLTER !
PS : Deux mots sur Hippolyte Girardot, que j’aimais bien dans ma jeunesse (nous avons presque le même âge), à l’époque “d’un monde sans pitié”. Je viens de l’écouter sur France Inter, il y a peu : quel imposteur boboïsé ! Quelle fausse valeur ! Quel songe creux, qui n’a strictement rien à dire ! Quel faux révolutionnaire de carte postale ne parlant plus aujourd’hui que de l’écologie bobo ! Quand je pense que j’étais un peu amoureuse de ce type (en tout bien tout honneur, je vous rassure !), je me file des paires de gifles rétrospectivement devant tant de naïveté de ma part. Celui-là, je le jette à coup de pieds de ma mémoire ensanglantée par le passage de cet imposteur. Et d’autres. Je ne veux plus jamais entendre parler de cette petite bourgeoisie boboïsée, sciences-posarde, qui pétille faussement, à force de passages médias. Et qui nous a laissés tomber comme de vieilles chaussettes, en ne nous défendant pas contre Macron : surtout au cours de ces deux dernières années. Je ne veux plus jamais en entendre parler !